Elles ont un sacré tempérament, les Lucky Girls. Les filles ont apporté leur univers fifties avec beaucoup de charme et pas mal de dérision à ce premier festival rétro de la côte d’Opale. Elles sont huit et pas toujours très disciplinées mais les parties de fous-rires sont garanties avec les miss. Ce qui est formidable avec elles, c’est qu’elles ne se prennent pas la tête même si elles prennent leur rôle très au sérieux. Le rétro, ce n’est absolument pas une histoire de déguisement, elles vivent leur passion tout au long de l’année. Les vêtements et les accessoires sont choisis avec soin.
Les photographes étaient nombreux et forcément il y avait de la concurrence. Je ne dirais pas qu’il fallait jouer des coudes mais par moment, on se bousculait pour avoir la meilleure place. Heureusement, j’avais le privilège de faire leur connaissance au milieu de leur camp de base et de pouvoir les accompagner sur le champ de bataille.
Avant de me rendre à Marquise, j’ai scruté les photos des filles partagées sur le réseau social bleu par différents photographes. J’ai remarqué que les photographies se ressemblaient toutes : des plans larges du groupe entourant des véhicules d’époque. Je me suis dit que j’avais peut-être une carte à jouer face à tous ces bons photographes qui gravitent autour des jolies demoiselles. Pour me démarquer, il fallait non pas sortir l’artillerie lourde parce que certains étaient sur-équipés et certainement surentraîné à ce genre d’exercice. J’ai choisi de la jouer stratège en misant sur le portrait individuel et la prise de vue à l’ancienne. Avec de la pellicule couleur et un traitement spécial, le rendu de l’image est proche des photos d’autrefois..
J’ai préféré garder ma façon de procéder : cadrer mon sujet au plus près et travailler essentiellement le portrait individuel. Je trouve dommage de ne pas montrer les détails et de se cantonner à un style de photo. Je comprends qu’il existe des codes à respecter dans ce domaine et je m’y suis plié aussi quand il fallait photographier le groupe devant une Jeep ou une Chevrolet. Mais j’ai demandé aux Lucky Girls de poser individuellement. Je voulais leur donner la possibilité de dévoiler leur personnalité en tant qu’individu et pas en tant que groupe.Elles ne sont pas seulement volontaires, elles sont aussi généreuses. elles peuvent aussi défiler pour le compte de bonnes œuvres ou pour les enfants malades par exemple.
En discutant avec la chef du groupe, j’ai compris que ce qui animait les filles ce n’est pas d’être mises en valeur individuellement : « C’est l’amour des choses anciennes et le respect qu’il y a entre nous toutes ». J’aime leur état d’esprit et leur bonne humeur en toute circonstance. Il n’y a pas de compétition entre les filles, au contraire. On est à des années lumières du monde de la mode.
La numérisation des pellicules couleur et noir et blanc est terminée. La distribution des images va pouvoir avoir lieu. Je garde le contacte avec les Lucky Girls. J’ai été ravi de faire leur connaissance. J’espère les revoir lors des prochaines manifestations vintage et rassemblements de vieilles voitures. J’ai d’autres projets en tête concernant la photo. J’en parlerai dans un prochain épisode.
Page Facebook des Lucky Girls
exceptionnel cette opportunité de rentrer presque en intimité avec les Miss… le résultat est craquant…!!! ce fur un coup de poker audacieux et la main n’est pas moins que le Bingo de cette journée Fred. Chapeau..!! Alphilge N.S.
Merci Alphilge. J’ai passé un bon moment en leur compagnie.