Retour de l’Ilford XP2 dans la sacoche

Ilford XP2 dans le sac photo

Je n’avais pas utilisé d’Ilford XP2 depuis des années. J’ai longtemps préféré la Kodak BW400CN pour son superbe contraste et l’absence de grain. Malheureusement, elle a disparu des rayons des revendeurs. Reste donc l’Ilford XP2 dans la catégorie des films chromogéniques. Cette pellicule se développe dans la chimie couleur, autrement dit pas besoin de chercher un laboratoire qui sache développer correctement le noir et blanc. N’importe quel labo vous fera un développement en moins d’une heure. C’est pratique lorsqu’on on est en déplacement par exemple.

Sa latitude d’exposition autorise les fortes surexpositions. Ici, malgré la forte luminosité, les ombres ne sont pas enterrées. La granulation est d’une bonne finesse pour une pellicule de 400 ISO mais les détails paraissent un peu moins fins que sur la TMAX.

Au moment où j’écris ces quelques lignes, j’apprends que la maison Alaris est sur le point de relancer la fabrication de la TMAX 3200 cinq ans après l’avoir stoppée. C’est bien évidemment une excellente nouvelle pour les amoureux du film mais personnellement, j’aurais préféré le retour de la BW400CN.


Commentaires

2 réponses à « Retour de l’Ilford XP2 dans la sacoche »

  1. Avatar de patrice cotteau
    patrice cotteau

    Merci pour ces infos, Fred. Ce pellicules chromogéniques ont-elles une lattitude d’expo semblables aux films négatifs et qu’en est-il du contraste ? Merci.

    1. L’Ilford XP2 est particulièrement souple au niveau exposition. Elle encaisse les forts contrastes sans griller les hautes lumières ni enterrer les ombres. Mais je préfère le contraste de la Tri-X.

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