
Je suis triste. La pellicule Kodak BW400CN va disparaître. C’est encore un précieux film argentique en moins dans la gamme du noir et blanc. Apparemment, la demande n’est pas assez forte pour soutenir la production. C’est un négatif que j’apprécie beaucoup pour ses noirs profonds et son absence de grain visible, assez unique dans la catégorie des 400 ISO. Le gros avantage de ce négatif, un peu à part, est que l’on peut s’adresser au laboratoire photo du coin lorsqu’on a besoin d’un développement rapide. En effet, la Kodak BW400CN se développe comme un négatif couleur. Je l’utilisais plus souvent quand je vivais en Écosse. J’aimais bien photographier les paysages avec un fort contraste. Dans les rues de Glasgow, je chargeais le reflex Canon avec la BW400CN pour photographier aussi bien les scènes de rue que l’intérieur des bâtiments et des musés. J’ai toujours eu des images bien nettes et un beau noir et blanc grâce à ce film. J’ai décidé d’en commander un lot avant qu’il ne disparaisse. Je ferai certainement une série de portraits avec, une manière pour moi de lui faire mes adieux.
Etrange art que la photographie, qui voit disparaitre ses instruments.
C’est tellement bien dit. Les pinceaux et les peintures n’ont pas disparu malgré Photoshop, Illustrator et les tablettes.