
Scan brut
L’autre méthode de traitement d’images argentiques numérisées
Quand je scanne un négatif noir et blanc, j’ajuste les niveaux, la lumière, les contrastes et ajoute un minimum d’accentuation au moment de la numérisation via le logiciel du scanner. Je fais en sorte d’obtenir une courbe de niveaux la plus large possible afin d’extraire un maximum d’informations du film. J’obtiens alors un fichier qui me servira comme base de travail par la suite. Ensuite, j’apporte une touche personnelle à mes scans. Dans Photoshop, je peux équilibrer les ombres et la lumière de manière homogène ou je peux dramatiser la scène en renforçant les noirs et en baissant la luminosité ambiante. Avec ce fichier de travail, j’ai la possibilité de modifier le rendu du noir et blanc comme bon me semble. Il m’arrive de changer complètement de style plusieurs mois après.
L’autre manière de travailler ses photographies argentiques numérisées est de réaliser un scan brut, sans la moindre correction au niveau du scanner et de faire ses réglages directement avec Lightroom. Pour ce faire, je désactive tous les paramètres de correction et j’enregistre un fichier de 45 Mo voire 90 Mo selon le format voulu. Le fichier n’est pas un fichier RAW mais les possibilités de traitement sont énormes. C’est une autre méthode de travail qui fonctionne bien. Je l’ai essayée. Alors bien sûr, on est tenté de multiplier les versions puisque c’est sans risque pour le fichier original mais la puissance de ce logiciel de traitement d’images rend bien des services quand on n’a pas appris à manipuler les calques de son ancêtre Photoshop.

J’aime le scan brut autant que la photo retouchée. Les deux sont très belles.
Ca a quand-même plus de patate sur la seconde évidemment, mais du coup la photo fait moins d’époque. Dilemme…