En argentique, je laisse libre court à mon imagination. Comme je le dis souvent, le numérique me sert à documenter le réel, tandis que l’argentique est pour moi un champs de création et d’expérimentation. En ce moment, je procède à des essais en noir et blanc afin d’obtenir des photos de la ville de Lille façon rétro.

La technique au service de la création artistique
Je ne cherche pas les images intemporelles. De toute manière, il est difficile, voire impossible d’éviter les éléments urbains modernes ou de les gommer. L’idée est plutôt de retrouver le style de photos que j’affectionne en noir et blanc. Le choix du film et la méthode de développement influencent le rendu final de l’image. Le révélateur pourrait y contribuer également dans une moindre mesure. Pour l’instant, j’utilise une chimie classique courante qui me convient mais j’envisage de tester le révélateur Diafine pour réduire les contrastes et améliorer le rendu des gris moyens. Je surestime peut-être l’impact du choix du révélateur par rapport à mes attentes. Peut-être qu’il faut tout simplement exploiter le produit correctement. Côté pellicule, la Bergger Pancro 400 donne d’excellents résultats mais la Fomapan n’est pas mal non plus.
Les appareils photo anciens dépourvus d’automatisme participent à l’ambiance rétro grâce à leur optique d’une autre époque. Leurs contraintes techniques imposent de faire des choix dans la manière de photographier et apportent une certaine esthétique que l’on ne retrouve pas avec les appareils modernes. Les 24×36 comme l’Agfa Solinette II ou le Voigtländer Vito et leur approche rudimentaire de la prise de vue m’ont beaucoup aidé dans ma démarche. Il y aura encore d’autres images de Lille façon rétro dans les mois à venir.
Je poursuis mes investigations.



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