Il y a de la Fomapan en 200 ISO dans le petit Nikon. C’est l’hiver, la lumière n’est pas extra alors je photographie entre F4 et F2,8. Si on n’a pas un trépied sous la main, la photo de paysage est exclue mais cela ne doit nous empêcher de photographier pour autant. Il existe plein de sujets à traiter en noir et blanc argentique et les vitesses lentes ne doivent pas nous effrayer. Je connais beaucoup de photographes de rue amateurs de photos prises à pleine ouverture et vitesses lentes ( cf Chet Bak). Normalement, en cette saison, je passe à des sensibilités supérieures à 400 ISO. Soit je pousse les films à 800 et 1600, soit j’achète de la Delta 3200 que j’expose entre 1600 et 3200. Pour l’instant, je travaille encore avec la Fomapan 200 que je développe dans de l’Ilfosol 3.
L‘Ilfosol 3 est un excellent révélateur pour traiter les films à grain fin comme l’Ilford Pan F, la FP4 ou la Fomapan 100. Malheureusement, il ne tient pas longtemps une fois ouvert. Le bidon de 500 ml que j’ai entamé en septembre arrive bientôt à expiration. La durée de conservation annoncée par Ilford est de 4 mois pour un bidon à moitié plein. Je devrais l’utiliser dans les 3 semaines à venir avant qu’il ne se dégrade et il me reste de quoi développer environ 12 films 135. Dans l’idéal, il est préférable d’ouvrir un nouveau bidon de révélateur quand on est sûr de produire suffisamment de pellicules dans les délais pour ne pas gâcher. Pour cela, il faudrait avoir au moins une dizaine films exposés d’avance. Bien à tombé, je n’ai pas pris beaucoup de photos en noir et blanc ces derniers temps. Je vais devoir m’y mettre au plus vite. Heureusement, la période de Noël est souvent propice aux séances photo familles en argentique. C’est aussi une période durant laquelle je produis davantage de photos personnelles et tente de nouvelles expérimentations. Je n’ai encore jamais testé, par exemple, un traitement poussé à 800 ISO de la Kentmere 400 avec l’Ilfosol 3. C’est l’occasion d’essayer.
Histoires de photos 
Bonjour Fred,
J’ai le même souci avec les bouteilles de révélateurs qui arrivent à expiration alors qu’elles ne sont pas vides. Elles constituent un gaspillage à mon niveau et un coût pour la collectivité qui doit les traiter, puisque je les porte à la déchetterie.
Pour éviter ce problème et pour une photographie plus écologique (j’accumule les révélateurs et fixateurs utilisés dans des bidons de 5 litres de récupération qui sont aussi confiés à la déchetterie), j’ai pu réunir tous les ingrédients pour fabriquer durant les vacances de Noël du FX55, un révélateur à base de vitamine C. Il se compose de deux parties à mélanger avant usage et qui se conservent chacune durant de longues années.
J’ai trouvé cette formule sur le site Pictorial Planet de John Finch que vous avez renseigné dans une de vos précédentes chroniques. Il a aussi consacré une vidéo à ce révélateur sur sa chaîne YouTube (merci pour l’info). Photographier, c’est continuer à expérimenter et je suis curieux de découvrir bientôt les résultats avec le révélateur dont on dit grand bien.
Bien à vous,
Luc
Bonjour Luc.
Merci pour votre témoignage. Si vous avez des photos issues d’un développement à base de FX55 à partager, n’hésitez pas. Dans la même veine, il y a aussi le 510 Pyro, vraiment très économique. Il se conserve 6 ans après ouverture. Une autre solution pour ne pas gâcher inutilement. Pour ma part, il est hors de question de ne pas utiliser la totalité d’un révélateur. J’aurai toujours des photos à réaliser, ne serait-ce que pour le blog.