Faisons comme si la photographie numérique n’existait pas. Oublions un moment les Presets et concentrons nous sur l’essentiel : la prise de vue. L’exposition est tout aussi importante que le développement. Elle influe énormément sur le rendu final. Je sais que les photographes qui n’ont connu que le numérique ne s’embarrassent pas vraiment de la précision de l’exposition. Or, c’est la clé d’un noir et blanc réussi. Beaucoup de mes confrères choisissent la conversion de leurs images en noir et blanc lorsque celles-ci sont mal exposées. Ils pensent pouvoir rattraper leurs erreurs grâce au monochrome. Cela permet d’effacer les couleurs dégradées à cause d’une forte surexposition mais le rendu du noir et blanc est bien souvent désastreux. En argentique, la qualité du noir et blanc n’est pas non plus garantie. Il est nécessaire de connaître les bases de la prise de vue, des règles extrêmement simples à appliquer si on veut bien s’en donner la peine. N’oubliez pas, ce n’est pas l’appareil qui fait la photo, c’est vous.
Si vous voulez améliorer la qualité de vos images en noir et blanc, prenez le temps de lire les indications d’exposition dans le viseur. Référez-vous à la règle du F16 si vous êtes perdu(e) face à un ciel très lumineux. J’attache beaucoup d’importance à la justesse de l’exposition des pellicules noir et blanc. Je sais que je peux me fier à la cellule du Canon AE1 ou celle du Nikon FM2n mais dans certains cas, je préfère décider par moi-même. Je me base sur un principe simple : respecter la luminosité ambiante. À l’ombre, l’ouverture du diaphragme est très souvent à F5,6 et en plein soleil à F16 ou à F11 si e ciel est laiteux mais lumineux. La vitesse est, quant à elle, calée sur une valeur légèrement inférieure à la sensibilité de la pellicule. Par exemple, pour la Fomapan 100 ISO, la vitesse est au 1/60 au lieu du 1/125. Si vous êtes amené(e) à exposer votre film à une sensibilité supérieure, comme par exemple une 100 ISO à 400 ISO, faites réellement comme s’il s’agissait d’une 400 ISO.

Pour développer vos photos en noir et blanc, il vous faut évidemment de la chimie argentique et un minimum de matériel de labo. L’investissement de départ n’est pas énorme et il vous fera économiser beaucoup d’argent par rapport aux prix demandés par les labos. Vous serez alors autonome et libre de développer votre pellicule dans l’heure si cela vous chante. Il n’y a rien de sorcier dans le développement maison. Il faut juste suivre toutes les étapes du processus avec un peu de rigueur, faire attention à la température et respecter les temps de développement sans trop agiter la cuve. C’est tout. Consultez les temps de développement proposés par le site Massiv Dev Chart. Cela vous simplifiera la vie. Très rapidement, il vous sera facile de choisir un traitement plutôt qu’un autre pour obtenir le rendu que vous souhaitez.
bonjour,
Pas d’inquiétude ça arrive. Si vous perdez la tête lors de vos développements et vos scans je voudrais bien être
atteint pas ces oublies là.
Cordialement