Une combinaison film / révélateur qui vous convient
Tout le monde le sait, en photographie noir et blanc argentique, les tonalités dépendent du choix du film et de la manière d’exposer celui-ci. Mais la combinaison film / révélateur joue également un rôle essentiel dans le rendu final. La méthode doit aussi être prise en considération. L’agitation, le temps de développement et la température ont un impact sur le contraste et le grain. En ce moment, j’utilise fréquemment le LC29 pour développer les 400 ISO. Je suis très satisfait du résultat. Le rendu correspond à mes attentes. Vous pouvez d’ailleurs voir une série de photos obtenues avec ce révélateur dans ce portfolio. Les films Fomapan 100 sont eux révélés avec du Rodinal en 1+50. Pour l’instant, cela me convient. Je changerai peut-être d’avis par la suite. Je n’en sais rien. En photographie comme en gastronomie, les goûts varient d’un individu à l’autre et peuvent évoluer dans le temps. À vous de trouver votre procédé et la combinaison film / révélateur qui vous convient. Faites des essais. Apprenez par vous-mêmes. C’est toujours plus gratifiant, croyez-moi.

Si vous aimez la photographie argentique en noir et blanc mais que vous ne vous sentez pas à l’aise avec la chimie, demandez conseil auprès de votre laboratoire. Le patron ou les employés sauront vous dire comment exposer votre film ou tout simplement vous recommander une référence plutôt qu’une autre. Si déjà vous maîtrisez bien l’exposition, vous ne pouvez pas être déçu du développement réalisé par votre laboratoire professionnel. Pour les photographes amateurs de la région Nord, elles ou ils pourront toujours suivre un cours de prise de vue en argentique avec moi dans les rues de Lille, que vous ayez un appareil ou non.
Agfa préconise une agitation continuelle la première minute, puis une agitation toutes les 30 secondes. Personnellement, je procède dorénavant de la sorte : 10 retournements en douceur au début du développement, puis 4 retournements doux chaque première minute.
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