Je ne pense pas reprendre un jour la photographie de rue. La discipline est trop exigeante et onéreuse en argentique. Il faut dérouler des kilomètres de films avant de sortir une image digne de ce nom. Au tarif actuel des pellicules, un appareil numérique compact me semble plus raisonnable. Par contre, j’aime assez l’idée de la photographie urbaine au quotidien en noir et blanc. La pratique est plus accessible en argentique.
J’ai vu les performances du petit Ricoh GR III. Malgré sa médiocre autonomie, c’est un excellent outil pour le photographe de rue. Et en plus, il se glisse dans la poche de la veste. Mes photos ne seraient pas forcément meilleures avec un tel jouet mais pourquoi pas pour mes vieux jours. En attendant, une pellicule Foma et un petit 24×36 argentique me suffisent amplement.







Bonjour Fred, … tes vieux jours, allons, allons … et puis la marche c’est bon pour la santé 😉 Le Ricoh GRIII m’ a aussi fait de l’œil à une époque mais je regrette qu’il n’ait pas de viseur intégré, un écran orientable. Finalement, seuls les Fuji 100 (et leurs nombreuses déclinaisons répondent à un moment ou un autre à ce cahier des charges), ou le Fuji X-Pro2 (mieux que le 3) et – moins connu mais excellent – le Lumix DMC-GX9, compact, rapide, précis, avec viseur et écran qui bascule. Ah, j’allais oublier, l’Olympus Pen F (hériter d’une longue tradition, depuis 1959, les Pen arpentent les rues !). Tu trouveras ton compagnon de sortie sans trop de soucis. Et tu nous régaleras de tes N/B expressifs. Mes amitiés
Sincèrement, j’approche les 60 ans et forcément j’y pense. J’espère être encore capable de prendre des photos à 70 ans.
Tu sais, nous avons sans doute le même âge. Et je me suis souvent fait la réflexion que nombre de photographes sont partis à des âges plus que respectables (Sabine Weiss, 97 ans; Willy Ronis, 99 ans; HCB, 96 ans, etc.) et beaucoup ont continué leur passion, à leur rythme … Puis, nous aurons le temps de faire ce que nous voulons et l’âge d’envoyer les em… au diable sans soucis ;-). Mes amitiés.
Merci JP. Je pense très souvent un mon ami Patrice Cotteau, excellent photographe de rue, qui a progressivement perdu la vue et qui aujourd’hui ne peut plus profiter de sa passion pour la photo argentique et de son Leica. J’ai beaucoup de peine pour lui et cela me terrifie.
Oui, je comprends, nous ne sommes pas toujours maître de nos destins. « Carpe diem » disient mes ancêtres, « profite du jour qui passe » et engrangeons tout ce qui nous fait plaisir, ici et maintenant. Bon weekend Fred.
I like this collection very much.