Entre le quartier populaire et le centre d’activité des hautes technologies, le canal traverse la ville de Lomme. J’ai photographié dans un périmètre restreint le long des quais. J’avais deux boîtiers argentiques avec moi : le Canon AE1 et le Nikon FM2n. L’un est équipé d’un 28 mm, parfait pour les plans larges et l’autre du 50 mm F1,4, la plupart du temps pour isoler un sujet. Je trouve pratique d’avoir sur soi deux boîtiers reflex et deux films avec une sensibilité différente. Cela ne me change guère du boulot. En reportage photo mariage, je fonctionne en permanence avec deux appareils et deux focales complémentaires : le 35 et le 85. La seule différence ici, c’est le poids et l’encombrement.
J’ai surexposé les deux pellicules. Une mesure standard me donnait 1/500 à F11 pour l’Ilford Pan 400. J’ai ramené la vitesse à 1/250. Concernant la Fomapan 100 ISO, je suis passé de 1/125 à 1/60. Le grain s’estompe et les images sont plus lumineuses. Les noirs ne sont pas bouchés.
Histoires de photos 
Bonjour , superbe série très nostalgique , j’adore ce style de photo qui avec ces vieux canaux, péniches etc…nous replongent dans le temps…
Le choix des optiques est très bien vue, après la Fomapan est une pellicule que j’ai pas encore utilisé,de celle que je connais , j’aurais pris de l’HP5, pour son contraste et ce coté histoire que raconte vos photos, le rendu lui est superbe , un grand bravo
Un grand merci Alexis. Cela me touche. Le choix du sujet fait bcp dans cette histoire. Mais vous avez raison, une HP5 aurait tout bien aussi fait l’affaire. J’ai des rouleaux de PAN 400 à traiter.