La période des fêtes est terminée. Il est temps de se tourner vers d’autres sujets photo peut-être un peu moins légers que les vitrines ou les illuminations de Noël. Ce genre de photos ne nourrit pas son homme ( la street non plus). Il faut relancer l’activité portraits en argentique. Un jour, un client, un professionnel de la finance basé à Londres pour qui je réalisais des portraits d’entreprise, m’a demandé si je photographiais les oiseaux. Je n’avais pas compris la question sur le moment mais peut-être que cela avait un sens pour lui. La photographe animalière est un monde complètement à part. Moi, je suis dans la photographie sociale. Quand je photographie les gens dans la rue, je suis assez proche de mon travail de reportage mais les oiseaux non. Et puis cela nécessite un autre équipement photo. Je me plains déjà trop souvent d’être envahi par le matériel, entre les boîtiers numériques, les focales fixes destinées aux portraits, les zooms de reportages et le matériel argentique, sans parler des flashs. C’est trop. Je rêve de pouvoir un jour me débarrasser de tous ces objets lourds et encombrants.

Si cela ne tenait qu’à moi, je garderais un reflex Canon argentique avec un trans-standard ouvrant à 2.8 (un 24-70, peu importe la marque) et un petit 24×36 métallique comme le Nikon FM équipé d’un 50 mm lumineux. C’est tout. Le plus important pour moi, c’est l’œil et le choix de la pellicule. Le reste m’embrouille l’esprit et me ralentit. Les Canon EOS 3 n’occuperaient plus la totalité de l’espace dans la besace. Ils sont très bien mais j’ai toujours regretté le bruit dérangeant de l’avance du film. Le Nikon F100 est plus agréable à utiliser. L’EOS 1v me faisait rêver autrefois et il est possible d’en trouver en bon état pour moins de 600 euros mais si on y réfléchit, le boîtier ne joue pas un rôle essentiel en argentique mis à part le viseur et la prise en main. L’objectif est primordial. Une bonne lentille compte énormément, la focale aussi. Elle doit être adaptée aux types de photos recherchés. Un moyen-format serait plus adéquat si on pratique la photographie de portrait et le studio. Un reflex comme le Nikon F6 irait très bien sur les terrains difficiles, les reportages de guerre par exemple. Mon équipement de base se résumerait à un zoom à tout faire et le 50 mm en fait. Je ne suis pas exigeant côté matériel. Quand on voit les belles choses que certains amateurs produisent avec un simple Pentax K1000, on prend du recul par rapport aux choix du boîtier et l’investissement requis. Cela dit, si j’avais la possibilité de me séparer de tout mon équipement numérique, l’achat d’un Nikon F6 serait envisageable.
Pour moi, je prefere deux lentils: le 28mm et le 40mm (je prefere telemetrique mais j’utilise aussi le SLR); ils me semblent parfait pour le street. Et cet équipement n’est pas lourd.
Merci pour ton témoignage. Oui, en street photography, pour ceux qui aiment ça, le télémétrique est parfait. Silencieux, discret et léger. Mais ce n’est pas mon domaine.