Je ne suis pas friand de la « belle photo » au sens classique du terme et pourtant j’y suis contraint. Dans mon travail de commande, je m’efforce de faire plaisir aux clients en livrant des images propres et de qualité professionnelle parce que la photographie sociale est mon gagne-pain. Parfois, j’ai envie de fuir la photographie conventionnelle mais elle me rattrape toujours.
Au cours d’un reportage mariage le photographe a toujours la possibilité de se me montrer créatif. Le professionnel essaye de se distinguer des autres ( ou bien souvent copie le style d’un autre photographe ). Il joue avec les ombres et la lumière, opte pour des angles de vues originaux et même le flou artistique parfois. Mais le résultat doit rester dans la limite du raisonnable et acceptable pour tout un chacun. Dans tous les cas, les images doivent être techniquement parfaites. Le photographe professionnel ne peut se permettre de rater un instant essentiel, alors il joue la sécurité et ne prend aucun risque.
Les projets personnels m’offrent une forme d’évasion et une opportunité de prendre des risques. Les photos que je fais dans la rue ou dans la campagne flamande me permettent de quitter l’univers du beau et de la photo convenable. Quand je pars photographier à l’improviste, je suis mon propre client. Je teste mes limites et j’expérimente de nouvelles approches. Parce que j’ai besoin de plus d’imprévus, d’accidents et je n’ai pas envie d’avoir peur de l’erreur technique. Au contraire, je l’attends et l’accepte. Aujourd’hui, j’applique ce principe aussi en photographie de portrait. Je mets en place un contrat argentique qui n’a rien en commun avec une commande. D’ailleurs, il ne s’agit pas de portrait mais d’une idée de création en collaboration avec une personne.
Dorénavant, Les individus que je photographie en argentique doivent savoir qu’il n’est pas question de mise en valeur du sujet. Je préviens toutes celles et ceux qui aimeraient passer devant mon objectif : je produis selon mon humeur et les projets en cours. Je ne cherche pas à les rendre beaux, sexy ou je ne sais quoi. Il n’y a pas de place pour la photo glamour. Le contrat argentique annonce une photographie brute sans embellissement ni artifice en post-production. Si ce principe n’est pas accepté, alors il n’y a pas de collaboration. Je ne travaille pas gratuitement pour vous permettre de démarrer une carrière dans le mannequinat. Cela ne m’intéresse pas. De toute manière, si vous venez avec l’intention de vous constituer un book photo personnel, cela risque de ne pas vous plaire. D’un autre côté, j’accepte les personnes de tous âges, de tous styles et de toutes conditions. Celles et ceux qui souhaitent tenter l’aventure et collaborer le temps d’une séance photo en argentique, c’est que mon travail leur plaît et qu’ils acceptent de participer à une expérimentation artistique.
Portrait famille avec le Canon 5D Mark III
Le Canon EOS 5D Mark III fait toujours parti de mon équipement photo professionnel. Malgré son âge et ses 200 000 déclenchements, il reste toujours aussi efficace. J’aime beaucoup l’utiliser en portrait famille. Un hybride ne m’apporterait rien de plus par rapport au 5D dans ce type d’activité. La photographie de portrait n’exige pas un…
J’ai acheté de la Tri-X 400 pour faire du portrait
La saison des mariages et des événements familiaux reprend, alors je reconstitue mes stocks de films noir et blanc. Cette année, j’ai décidé de retravailler avec ma pellicule favorite : la Kodak Tri-X 400.
Portrait argentique au château de Nieppe – Kodak Pro Image 100
Mais où sont passés les films couleurs Kodak ? La dernière fois que j’ai photographié avec de la Kodak pro Image, c’était il y a trois ans et depuis plus rien. La Kodak pro Image 100 a disparu des rayons, tout comme l’Ultramax d’ailleurs. J’avais fait une série de portraits intéressants au château de Nieppe…
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