Je ne photographie plus les voitures de collection. Il y a encore quelques années, j’allais sur l’esplanade de Lille me pencher sur les belles américaines et les tractions avant. Pourtant, je n’ai jamais été fan de mécanique automobile. Ce qui m’intéressait, c’était le rendu en noir et blanc des chromes et de la tôle. Je trouvais que les pellicules noir et blanc comme la Rollei Retro et ce genre de sujet s’accommodaient bien. Je procédais toujours de la même manière : un petit 24×36 chargé en Rollei, un 50 mm ouvert à F2,8 et je photographiais les calandres, les phares ou les jantes. Ne me demandez pas pourquoi toujours la même ouverture, je ne sais pas. Certainement par fainéantise et parce qu’à F2,8 et à cette distance du sujet au 50 mm, le regard s’arrête sur ce que l’on a visé sans perdre trop de détails en arrière-plan.

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