Je suis parti avec trois pellicules noir et blanc ce matin. Je suis revenu avec deux photos. C’est aussi ça l’argentique : attendre, hésiter et revenir bredouille. Je pense qu’il faut savoir refuser une image avant de déclencher. Cela vaut surtout en argentique. Chaque vue coûte de l’argent. En numérique, on peut effacer et recommencer à volonté. On apprend beaucoup de ses erreurs. Si on est malin, on peut progresser rapidement en analysant chaque image au calme chez soi. Avec un hybride de qualité, j’aurais pris des risques et probablement multiplié les erreurs. Mais peut-être que dans le lot, une bonne surprise serait apparue. Qui sait ?

L’idée du jour était de liquider les vieux stocks de pellicules Rollei et Agfa. Mission non remplie. Seulement 2 photos sur 108, quelle honte ! Il ne s’agit pas de faire n’importe quoi non plus. Je n’ai pas vu de sujet qui méritait de gâcher du film. Il faudra retourner au charbon et entrer sérieusement dans le jeu. Ce n’est pas évident de photographier dans la rue. Mon œil est moins affûté qu’avant.
Du coup, je n’aurai pas de scan à vous montrer avant un moment. En attendant voici une ancienne photo prise à Lille avec de la Kodak Tri-X 400. Il ne me reste que deux bobines. Je n’ai pas renouvelé ma commande. À la place, j’ai repris de la HP5 et de la Kentmere. Pourquoi pas ? Quant à la Tmax 100, elle sera éventuellement remplacée par la Delta 100. Par contre, c’est décidé, la Delta 3200 rejoindra le sac photo lors des reportages en soirée. Je reviendrai sur ce film d’exception prochainement. À défaut de prendre des photos, j’ai eu le temps de réfléchir et de prendre des décisions. Bon dimanche à toutes et à tous.
Bonjour, j’habite une petite ville, Beauvais, et pas beaucoup de choses à se mettre sous la dent, mais la frustration engendre souvent le « n’importe quoi ». Tant pis, j’assume, faute de mieux…
Bien cordialement.
Faire une photo est très simple mais une bonne photo à partir de rien est difficile. Certains photographes réussissent à être créatifs avec des sujets ordinaires. Bon dimanche.
Accessoirement, une bien belle photo que celle illustrant ce papier.
Merci JP. Bon dimanche !
C’est que la photo de rue, Fred, ça relève plus de la pêche à la ligne que du contemplatif ! Rien n’est jamais gagné car les éléments ne nous appartiennent pas. La rue ne dépend que d’elle-même. On y est réceptif ou pas et chaque jour est différent. Je fais des km dans Paris sans voir une photo à faire… En plus, lorsque la fatigue s’installe, c’est fini ! Allez, bon courage.