Il faut rester vigilent avec certaines pellicules. Toutes ne sont pas aussi tolérantes que les pellicules couleurs amateurs. Et je ne parle pas des films inversibles qui demandent encore plus de précision. La Kodak Ektar 100 aussi se révèle délicate à exposer. Tout comme la CineStill 50D, il faut exposer juste. Je parle en connaissance de cause et pas parce que je l’ai lu ailleurs. Lorsque j’ai commencé à photographier avec la Kodak Ektar en 2009, j’ai rapidement compris que je devais exposer dans la lumière un peu comme je le faisais avec la diapo.
Si vous avez un doute au moment de déclencher alors que le soleil brille de plein feux ou si vous ne faites pas confiance à votre cellule, basez vous sur la règle du F16 et tout ira bien. Au-delà de cette contrainte, la Kodak Ektar possède de gros avantages : des couleurs saturées et un grain extrêmement fin. C’est la pellicule des vacances par excellence surtout quand on veut garder un ciel dense.
La Kodak Ektar restitue les teintes avec justesse à condition de soigner l’exposition. Je me souviens d’une série de portraits de rue que j’avais complètement ratée à cause d’une surexposition. Les couleurs étaient parties à la dérive, c’était du n’importe quoi. Sinon, j’aime beaucoup comment l’Ektar respecte les teintes de la verdure, un plus pour les photos de paysages. Les APN ne font pas toujours aussi bien.
Le négatif se laisse numériser sans difficulté. Le grain est à peine visible. Les retouches dans Photoshop ne sont pas nécessaires, un gain de temps appréciable. Ici on peut dire qu’il s’agit de scans bruts. Les 7 photos ont été prises avec un Canon EOS 30v, le 24-70 F4 L et le Sigma 50 mm ART pour la dernière.







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