En soirée, si je veux continuer à photographier en argentique sans me servir du flash, je suis obligé de sous-exposer le film. La Kodak Tri-X est poussée à 1600 ISO voire plus si nécessaire mais c’est plutôt rare. Les images perdent en finesse et le contraste est renforcé mais je peux poursuivre mon travail en basse lumière.
Adeptes du grain fin et d’une large gamme de demi-tons passez votre chemin. Le grain se voit et les noirs sont bien présents. C’est une histoire de goût. Je sais que le rendu ne convient pas à tout le monde mais je n’oblige personne à choisir l’argentique.

Lors de la numérisation, je limite l’accentuation à un niveau moyen. La netteté des contours ne doit pas être trop forte sinon la qualité de l’image se dégrade rapidement. Du coup, en noir et blanc, on retient les bons moments plus que les belles images.

Personnellement, je pourrais continuer comme ça toute la soirée avec mes pellicules préférées. Par moment, j’ai bien envie de laisser le 5D dans le sac photo.

J’ai fait une chouette découverte la semaine dernière. Je suis tombé sur le blog de Johnny Martyr qui travaille aussi l’argentique en mariage et qui n’hésite pas à consommer entre trente et quarante pellicules par prestation.
En tout cas, les exemples que tu nous proposes sont excellents. Sûr qu’il faut prévenir tes clients qu’on est là plutôt dans le reportage.
Sur le plan photo, il faut savoir qu’en sous exposant on augmente le contraste. La solution, c’est de compenser au développement par un révélateur plus dilué. Jusqu’à 1600 Iso, il n’y a pas de problème de grain ou de contraste. C’est souvent l’éclairage qui donne le contraste et le fait qu’on n’est pas habitué à voir des photos de mariage traitées « live ».
Merci Patrice. Toujours les bons tuyaux !
Sinon la HP5 et le « stand dev » ça marche aussi très très bien niveau contrôle du contraste. Sinon ils sont vraiment devenus fous chez Kodak, le prix des films ne cesse de grimper. Ou alors ce sont les taxes ? 😯
C’est sûr que le « stand development » est LA solution ! Je m’y mets. Aussi par le fait qu’on peut alterner les sensibilités sur un même film, comme en numérique ! Il faut multiplier les essais et être patient.
Outre la maitrise du contraste, le stand dev permet aussi de limiter l’explosion du grain, c’est vraiment LA technique pour les films poussés très forts mais comme tu le dis Patrice il faut bien caler son processus en faisant des tas d’essais avant de trouver sa façon de faire ce type de développement.
Et avoir du temps et beaucoup de patience car le stand total entraîne à des heures de patience…