Le format des pellicules que j’utilise depuis maintenant plusieurs années est le 135 mm. Portraits, photos de rue et parfois paysages, tout est pris avec des appareils 24 x 36. Les mariages aussi sont réalisés avec de la pellicule 135. Pourtant, le moyen format est tout indiqué en photographie de mariage : une plus grande résolution, des flous d’arrière-plan de toute beauté. Mais je me suis familiarisé avec le 135 mm et je ne l’ai jamais quitté. Aujourd’hui, ce format me permet de rester très réactif même en soirée. Les reflex Canon fonctionnent de la même manière en argentique et en numérique. Ce qui me donne la possibilité d’utiliser les même objectifs, fixes et zooms, que ceux employés en numérique.
L’autre avantage du format 135 mm, c’est le nombre de vues que je peux réaliser par pellicule : 36 vues. C’est plutôt appréciable en reportage. Je ne travaille pas à la quantité mais je ne suis pas obligé de changer de bobine sans arrêt. Le chargement du film est extrêmement facilité avec un Canon EOS 3 ( ou avec un EOS 1 ). Il y a très peu de manipulations. S’il s’agissait uniquement de portraits, indéniablement, je serais passé au format 120. Par contre, je pense acquérir un deuxième boîtier pour pouvoir alterner entre une pellicule 400 et une 100 ISO ou tout simplement travailler avec deux focales fixes en même temps. Un EOS 1v m’aurait bien plu parce que c’est une machine formidable taillée pour le reportage et à l’épreuve des intempéries mais il est devenu rare sur le marché de l’occasion. Couplé avec un Canon 24-70 L même de première génération, il peut assurer en toutes circonstances. Après ce qui compte en argentique, c’est surtout l’objectif. Un appareil pro plus ancien ferait l’affaire. Avec un peu de chance, je trouverai bien un EOS 1n ou un autre EOS 3 en très bon état à un prix raisonnable.
Une photo à la sauvette
J’ai pris une photo à la sauvette aujourd’hui. Il n’est pas question pour moi de jouer les touristes pendant que d’autres se battent pour leur vie. Je suis un photographe professionnel sans travail, sans rentrée d’argent. Je me suis autorisé une seule sortie cette semaine et une photo argentique en extérieur. Ce n’est pas grand…
Portrait noir et blanc argentique : le retour du 85 mm F/1.8
Grâce au 85 mm, j’avais enfin retrouvé le plaisir de cadrer au plus juste, surtout en argentique.
Balade du dimanche : noir et blanc argentique et bonne exposition
Le dosage des nuances de gris ne s’arrête pas à la prise de vue et l’image noir et blanc n’est pas définitive une fois imprimée sur la pellicule. Chacun peut apporter une interprétation personnelle. Après analyse du négatif et avant de scanner, je place le point blanc et le point noir moi même afin d’obtenir…
Histoires de photos 
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