
C’est terrible, la lumière ne pénètre pas dans les rues. Les 100 ISO suffisent à peine. Mon posemètre m’indique 1/90 à F8. Il est 10h00 du matin et tout est si sombre. La ville paraît grise. Un(e) photographe de rue choisirait certainement une pellicule d’une sensibilité minimale de 400 ISO et vu les conditions actuelles de luminosité, il ou elle ne se gênerait pas pour l’exposer à 1600. J’ai choisi de poursuivre les prises de vues avec la Kodak TMAX 100. J’ai peut-être eu tort.
Ce qui est sûr, c’est que l’absence de lumière ne favorise pas les contrastes. Les images paraissent ternes et parfois d’une platitude déprimante. Il faudrait adapter les ISO en fonction comme en numérique. On ne se balade pas toujours avec toute la gamme des sensibilités disponibles en argentique. J’aurais pu changer pour une 400 ISO et l’exposer à 800 ou 1600 ISO par exemple. Les images auraient une autre gueule.
Si vous voulez voir ce que donne une pellicule noir et blanc 400 ISO poussée à 12800 ISO : Kodak Tri-X400, TMAX 400, Ilford Delta 400 et HP5 400 poussés à 12800 ISO !
- Le blog photo argentique fête ses 14 ans d’existence
- Noir et blanc RockabillyArchives argentiques – Canon EOS 3 – Kodak TMAX 400
- Une impression de déjà-vuScan d’un négatif noir et blanc 135. Fomapan 400 et Canon EF 24 mm L.
Salut Fred.
Je ne pense pas que tu aies eu tort.
La photo présentée montre une belle luminosité du haut des bâtiments et du ciel et de beaux contrates.
Les jours sombres et gris existent bel et bien par nos contrées (et ailleurs). 😉
Olivier
Merci Olivier. Je pense que les contrastes auraient été plus beaux. Mais c’est vrai que l’on mesure assez bien la triste grisaille de notre région.
Je pense à la photo de Cartier-Bresson « derrière la gare st-Lazare » avec cet homme qui saute au dessus d’une flaque d’eau.
Visiblement le jour était sombre et gris.
Si le bâtiment ressort à peu près bien sur ta photo, Fred, c’est qu’il est clair. Il suffit de regarder le type en bas à droite pour voir qu’il est quasiment dans le noir. Imaginez une foule à cet endroit…
A Paris en ce moment et sauf sur les Champs Elysées ou les espaces dégagés, dans les rues parallèles à la Seine (rue de Rivoli ou St Honoré et je ne vous parle pas de la rue de la Verrerie ou de la rue des Francs Bourgeois, là, ce sont des caves…) ce n’est plus à 400 iso que je suis, c’est à 1600 et je me demande si je ne vais continuer à « monter »… ou rester couché ! Il n’y a que les endroits ensoleillés comme la Concorde, la place Vendôme qui permettent le 400 Iso ! et encore, ça ne dure pas longtemps !
Résultats, il faut retravailler les développements pour faire face. L’idéal pour la photo de rue, des gens, se situe à 250è/5.6. « Attraper » le 500è/8 (le bonheur !) c’est faire grimper la sensibilité ou se contenter de photographier les bâtiments qui eux ne bougent pas ! Toute tentative se limite à une plage horaire de 13 h. à 15.30 h. ça laisse peu de temps pour trouver son bonheur !
En même temps, à F8 et 1/90, ça laisse encore de la marge.
Moi j’hésite encore à passer à la 400 actuellement 🙂 et je trouve les gris plus doux avec une grande ouverture
Pourquoi hésiter ? Les Tri-X, TMAX, Delta ou HP5 sont formidables.
j’ai aussi un faible pour les grandes ouvertures, et je tente encore le levé du jour à la FP4, en rue. Du coup, pour moi, du F8 c’est la plage au mois d’août 🙂
J’ai toujours un peu de mal à retrouver mes marques aux changements de saison, conjuguées aux changements d’horaire ensuite. Je dois me refaire aux paramètres horaire de la lumière (et donc de ma dispo !)/ sensibilité de la pelloche/ouverture « acceptable ».
Mais c’est aussi un truc propre à ce que j’aime, je la recherche cette contrainte 😉