Je me suis remis à photographier en Jpeg.
Je n’avais pas pris de photo au format Jpeg depuis mon escapade au Québec en 2004. Le RAW est devenu indispensable et on commence à oublier ce qu’était la photographie sans Lightroom. Les commandes portraits et les reportages mariages sont évidemment effectués en RAW et le traitement des fichiers remplissent mes soirées. Je comprends les photographes mariages qui se contentent du smartphone lors des sorties en famille.

En dehors de mon travail professionnel, j’aime beaucoup photographier avec de petits boîtiers argentiques sans prétention. Quand je suis en balade, je n’ai pas envie de trimballer un reflex lourd et encombrant. J’utilise de préférence des pellicules récupérées chez des connaissances qui ont abandonné l’argentique il y a des années. Ces pellicules couleurs gratuites sont idéales pour du snapshot. Quand il s’agit de donner à manger à une petite caméra d’appoint comme le MJU II, je ne vois pas l’intérêt de consommer de la pellicule professionnelle. Ce serait de l’argent gaspillé pour pas grand chose. Parfois les pellicules que l’on me donne sont encore viables. Mais je tombe aussi sur des films qui ont perdu presque toute leur capacité à reproduire les couleurs. Dommage que ce soit toujours de la couleur d’ailleurs. On ne me donne jamais ou presque de pellicules noir et blanc périmées. Mais bientôt, plus personne n’aura de vieilles pellicules en réserve. Les photographies au rendu vintage se feront de plus en plus rares.

Pour remplacer la pellicule lors des sorties photo plaisir, un bon vieux reflex numérique léger fera tout aussi bien l’affaire. Les reflex amateurs trop anciens pour être revendus à un prix décent peuvent encore servir lors des sorties entre amis. Il est inutile de sortir la grosse artillerie quand on se sert du reflex comme un carnet de note ou si l’expédition photo présente un risque pour le matériel. Les images numériques ne sont pas toutes lisses et froides comme on pourrait le penser même en Jpeg. Je n’ai plus le Canon EOS 10D ni le 40D depuis longtemps mais c’est ce genre d’outil que je choisirais pour une sortie à la plage par exemple.

Se remettre au Jpeg est une bonne chose. On reprend les bonnes habitudes de l’argentique : exposer juste. Il n’y a rien de compliqué à photographier en Jpeg. Il faut juste éviter de se reposer entièrement sur la post-production. L’écran arrière est une aide précieuse. Contrairement à l’argentique, on peut facilement corriger le tir grâce aux informations précises et à l’histogramme. Évidemment, il vaut mieux ne pas abuser de l’écran au risque de devenir dépendant et de louper de bonnes photos. En général, je fais un premier test de prise de vue et je vérifie le résultat. Lorsque le dosage me semble bon, je bascule en mode manuel pour ne plus me poser la question de l’exposition.
La qualité d’image est toujours perfectible à la sortie du boîtier. Le bruit, les couleurs, les hautes et les basses lumières sont bien mieux traités en RAW. Les fichiers numériques sont plus propres mais je ne demande pas que tout soit parfait à chaque fois. Et surtout, je veux éviter de passer trop de temps devant l’écran de l’ordinateur. De toute manière, le mieux est l’ennemi du bien. Parfois, on gagne à rester simple.
Si tu veux photogrpahier en jpeg je te conseillerai de te tourner vers fujifilm, tu peux trouver des XE1 pour une bouchée de pain en occaz et y adapter une vieille optique de n’importe quelle marque et sortir des images d’excellente qualité en jpeg grace aux traitements interne des boitier Fuji. Moi c’est ce que je fais et a part quand les situations lumineuses sont vraiment compliqués le Raw est devenu superflu …
Bonjour. C’est une excellente idée et merci pour ce très bon conseil. J’aime beaucoup le rendu argentique du Fuji. Un Fuji ou un Olympus d’occas me conviendrait parfaitement pour ce genre d’utilisation.