Le flash n’est pas forcément nécessaire lorsqu’on photographie dans un intérieur plutôt sombre. Parfois, il vaut mieux s’en passer. Personnellement, je ne suis pas fan du petit flash pop-up. L’éclair direct est pour moi toujours trop marqué. Mais je reconnais que dans certaines situations, on ne peut pas faire autrement. Bien souvent, le rendu n’est pas très esthétique et cela manque de naturel. On peut tout de même apprendre à mieux gérer le flash et améliorer ses photos.
Si j’en ai la possibilité, je fais en sorte de me passer du flash, même lorsque la luminosité ambiante est faible. Évidemment, il faut pouvoir augmenter la sensibilité de l’appareil, ce qui n’est pas toujours sans conséquence sur la qualité de l’image, utiliser de préférence des objectifs lumineux ( ouvrant à F/1,4 par exemple ) et accepter de photographier à des vitesses peu rapides, voire lentes. Pour un portrait en intérieur, je préfère opérer au 1/30 à 1250 ISO que d’infliger une éclair violent en pleine face. C’est un choix. Sans flash, on arrive à préserver la colorimétrie. Avec un éclairage dur et artificiel, on casse l’ambiance.
L’expression « photos ratées » ne fait plus vraiment parti du vocabulaire du photographe amateur en 2017. Les images ne sont pas toujours à la hauteur des espérances de chacun mais globalement, les ratages désastreux que l’on connaissait en argentique sont réellement minimisés de nos jours grâce aux performances technologiques des reflex. Le photographe qui découvre la photo avec un reflex comme le Canon EOS 1300D, le Nikon D3400 ou le Pentax K70 par exemple, a la chance d’avoir à sa disposition une assistance électronique intelligente pour résoudre les problèmes à sa place. Cependant, même si la technologie est capable d’éviter l’effet fromage blanc, elle n’est pas systématiquement efficace.
Le mode tout automatique n’est pas la meilleure solution quand on veut rendre le flash discret sur les images. En mode tout auto, le flash aboutit à des résultats parfois décevants. L’appareil a tendance à privilégier le sujet en premier plan et de laisser l’arrière-plan dans le noir. Le déclenchement systématique du flash peut paraître pratique quand on débute mais peut annuler les effets escomptés si on n’est pas en mesure de doser la puissance et l’éclairage ambiant. Tout le monde peut apprendre à gérer le flash pour un meilleur effet et ce quel que soit le reflex numérique.
Pour cela, il vaut mieux basculer dans l’un des modes experts du boîtier et travailler avec la priorité à l’ouverture ou le mode manuel. Cette façon de travailler demande un minimum de connaissances techniques parce que cela implique des réglages appropriés en fonction de la situation, du sujet et des effets recherchés mais ce n’est pas bien compliqué.
Pour vous aider à y voir plus clair avec ces modes experts et apprendre à améliorer vos photos au flash, je propose une formation à la prise de vue numérique. Je me déplace à votre domicile pour vous expliquer en détail les réglages experts et les menus principaux. Je vous livrerai quelques petits secrets et astuces de photographe afin de développer votre créativité et maîtriser les contraintes techniques.
Cher Fred, merci pour cet article… pour ma part je me permet d’ajouter qu’il ne peut y avoir qu’une seule sorte de flash vraiment intéressant : ceux que l’on peut diriger en tout sens… Je n’ai jamais vraiment aimé les petits flash d’appoint. Mais si vraiment on veut s’en servir et avoir un bon résultat, il ne faut jamais diriger l’éclair directement sur le sujet mais procéder par réflexion, au plafond, sur un mur blanc de préférence, sur un réflecteur et au pire au travers d’un calque… régler l’éclair sur le deuxième rideau si vous posséder une reflex … A bientôt
Marc
Bonsoir Marc. Effectivement, vous avez raison de le préciser, rien de tel qu’un flash cobra que l’on pourra orienter au plafond, sur un mur , en mode déporté surmonté d’une boîte à lumière ( softbox ). Le rendu sera plus esthétique ou plus créatif que les photos d’exemple montrées ici; Merci pour cette intervention enrichissante.