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Me voilà reparti pour une année de plus avec mes Canon argentiques et mes Histoires de photos. Cela fait vingt-cinq ans que le virus s’est installé dans ma boîte à neurones et ce n’est pas fini. En 2017, la photo argentique occupera une fois de plus mon terrain de jeu favori : photographier l’humain. J’espère d’ailleurs pouvoir développer encore plus de projets en argentique avec des personnes volontaires et aussi intéressantes que celles rencontrées les années précédentes. 

L’année commence assez bien grâce à cette nouvelle réconfortante provenant de la maison Kodak qui a annoncé au CES de Las Vegas la réédition du célèbre film inversible Kodak Ektachrome. Si les propriétaires de Rochester y croient, alors j’y crois aussi. Je n’ai pas mis la main sur une diapo depuis quelques années et malgré un prix de vente qui à mon avis risque d’être relativement élevé, j’avoue avoir envie de renouer avec ce type de film. Eh oui, l’argentique, ce n’est pas que le noir et blanc.

Si vous voulez voir des choses différentes avec de la pellicule, allez faire un tours chez Films Shooters Collective.

17 commentaires sur “Une année de plus en argentique

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  1. Je te souhaite une excellente année photographique Fred! De mon côté ce sera aussi une année argentique. J’ai entamé une conversion voici quelques semaines. Las du processus numérique je me tourne de nouveau vers l’analogique. Je pense que la lecture de ce blog n’y est pas tout à fait étrangère!

    Baptiste.

    1. Salut Fred, j’avais lu ce commentaire. Je ne suis pas étonné. Deux types de gens sont concernés : les anciens à  la retraite et qui en reviennent vite du « modernisme » pour retrouver des vraies valeurs (sensations physiques, intéressement technique) et les jeunes qui savent que ce n’est pas avec le numérique qu’ils pourront se dire photographe. Comme je le disais, la technique, c’est de l’esclavage et ça a été fait pour ça et pour consommer toujours plus. A + P.

  2. Personnellement, l’Ekta (64 iso) n’a jamais été ma tasse de thé. Un film que je qualifierai de vulgaire tant les couleurs étaient basiques et criardes. Des verts pomme, des jaunes citron, des rouges qui viraient au marron à la première occasion (sous-ex)) et des bleus qui rappelaient le paquet de Gauloises ou de Gitanes. C’est dire en quelle estime je tenais la peloche de l’époque.
    Elle avait une « grande » sœur de 160 iso (asa à l’époque) qui avait certes du grain pour un malheureux 160 mais des tonalités plus pastelles. Il ne fallait pas craindre de la sous exposer un peu. On n’avait pas trop d’autre choix.
    On est passé, quand on avait le temps au Kodachrome 64, puis 200, et quand on était pressé on se rabattait sur la Fuji 100 ou la 400 qui n’était pas un cadeau.
    Je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans, voire trente ans,… Aujourd’hui, la couleur, surtout en inversible (positif) n’est plus mon souci, accroché que je suis au noir et blanc. A plus.

    1. Je comprends que le retour de l’Ektachrome ne t’emballe pas. Quand on est profondément enraciné dans le noir et blanc, difficile d’en sortir. Pour moi, c’est plus de la nostalgie de la diapositive.

      1. L’Ektachrome 64 s’appelait Ektachrome X. L’Ektachrome HS de 160 asa avait une sœur pour la lumière artificielle (HS B ?), à 125 Asa.
        A l’époque, on considérait le film couleur positif comme un outil de professionnel. On regardait avec condescendance les amateurs utiliser les films couleur négatifs. Depuis, et avant l’arrivée du numérique, ceux-ci ont regagné un peu de crédit, notamment grâce aux photographes des agences filiaires (AFP, Reuters) dont les tirages étaient très soignés.
        Le positif couleur avait une latitude de pose très étroite et l’inconvénient de réagir aux diverses sources de lumière, chose dont ne souffraient pas les films négatifs. Affaire à suivre.

  3. Oh la, c’est sans prétention aucune ! Je ne veux ni flash ni zoom ! En somme un appareil photo pour faire des photos, pas pour en être amoureux… et la qualité, on s’en fout ! Faire des photos comme on respire, sans se compliquer la vie, juste le cadre, les angles, la lumière. Il faut être un peu fou pour faire des photos !

    1. Ce que j’apprécie chez ces 2 complices Fred et Patrice c’est ce lâcher de 2 fous de photos en liberté qui avec leur expérience et leur vécu professionnel, nous régalent de leurs humeurs et impressions de terrain qui valent à mes yeux toutes les pédagogies du monde sur la planéte image… Merci à vous deux en cette nouvelle année.

      1. Merci Alphilge, le commentaire est sympa. Chacun a effectivement ses occupations et ses priorités. J’ai la chance que les miennes ne soient plus que de distraction. La photo, je n’ai plus que du plaisir à en tirer. Voir sur Flickr.

        1. petit problème sur le lien : https://alphilge.wordpress.com/
          je tombe sur la version en Dos…. Merci quand même.
          je viens de rajouter quelques photos d’un extrait d’hivers ici….
          Ps/ Si vous avez un contact avec le canada.. plutôt à l’est qu’à l’ouest.. qui veut de se débarrasser d’un Dever 504 encore en etat de marche… vous connaissez mon adresse….

  4. Il faut un peu de folie pour être photographe sinon c’est sans autre intérêt que celui du miroir dans lequel on se regarde.

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