Une dernière vue pour la route.

Dans mes archives de photos argentiques numérisées, je retrouve parfois une vue croquée. C’est en fait la vue N°37. J’utilise systématiquement des pellicules 36 poses parce que c’est plus rentable ( sauf lorsqu’il s’agit de films périmés que l’on me donne en 24 poses ). La vue N°37 est possible sur mon Olympus OM mais pas sur les reflex autofocus modernes. Arrivé à la trente-sixième, le rembobinage se déclenche automatiquement avec un Canon EOS 3 ou un Canon EOS 30v. Sachant que cette vue supplémentaire est mordue par la lumière, je ne fais pas d’effort pour en sortir une image attractive. Je déclenche sans conviction, histoire d’imprimer une énième vue sur le film. Bien souvent, la vraie raison est que je m’empresse de passer à un autre type de film. C’est idiot ! C’est normal de vouloir exploiter le film jusqu’au bout du rouleau mais autant en profiter pour créer une image surprenante. Vous ne trouvez pas ? La vue N°37 est plutôt rare. Les trois quarts de ma production argentique sont réalisés avec les deux Canon EOS. Mais quand cela se produit, elle n’est pas recadrée ni au scan, ni dans Photoshop. Cela me permet de l’identifier immédiatement. Elle est conservée brute de pomme pour me rappeler que je devrais toujours essayer d’exploiter au mieux la dernière vue. Certains en ont fait une collection. Je trouve l’idée intéressante.
Bonsoir Fred
Moi j’aime bien faire ça avec le début du rouleau, en utilisant de suite la pellicule. Il y a toujours une surprise, une image à moitié brûlée.
Bonsoir Thierry. Oui, c’est encore mieux. La vue N° zéro en fait …