
Avant l’arrivée du numérique dans mon sac photo, je photographiais de manière simpliste. C’est après que j’ai commencé à me compliquer la vie en cherchant les lumières difficiles et les compositions alambiquées. J’avais envie de retrouver cette approche plasticienne et minimaliste. Avec un matériel argentique basique et une pellicule Kodak premier prix, je suis reparti à la recherche d’images simples.
Je crois que ce que tu appelles de la naïveté s’appelle en fait de l’hyper réalisme qui nous vient aussi des peintres américains (école Edward Hopper et autres). Le 50 mm se prête particulièrement à cet exercice qui ramène notre vision (déformée par la vision des grands angles) à plus de rigueur et de naturel. On est toujours étonné de retrouver nos sensations oubliées, du temps où l’on n’avait qu’un 50 mm et qu’on se faisait plaisir simplement.
La simplicité, la reine des vertues pour moi en photographie. Less is more…