
La journée d’hier a été fructueuse en nombre de photos prises puisque j’ai réussi à remplir deux pellicules de 36. C’est en progrès. La reprise de la photo de rue s’est avérée moins fastidieuse que la dernière fois. Je pense avoir retrouvé l’inspiration ou plutôt la motivation. Par contre, je ne suis pas convaincu de l’efficacité de mon travail. Les cadrages étaient imprécis et le choix des sujets n’était pas toujours pertinents. Je ne suis sûr de rien. Ai-je fais mouche au moins une fois ? Si j’obtiens trois vues acceptables, alors je serai heureux. Après tout, ce n’est pas la quantité qui compte mais la qualité. Les négatifs seront développés la semaine prochaine. J’attends de voir le résultat. Enregistrer une image sur une carte mémoire ou exposer un film argentique est à la portée de tous. Il suffit d’appuyer sur le déclencheur. S’extraire du banal et mettre en exergue une scène qui attire l’œil et mérite un tirage papier, voire une expo, c’est une autre paire de manches. Si ma dernière production n’est pas à la hauteur, j’essaierai une autre forme d’écriture.
L’éternel moment décisif, Fred… Ni trop tôt ni trop vite. Rater la photo parce qu’il est trop tôt ou trop tard, de toute façon, c’est raté ! Ce n’est pas du poker ! Il faut maîtriser l’instant, rester maître de soi. C’est une partie de chasse (ou de pêche). Ferrer ou faire feu au bon moment… ça se joue à pas grand chose et ça fait la différence. On ne gagne pas à tous les coups. Les surprises sont au développement.
L’instant décisif ne fait pas tout. En ce qui me concerne, c’est une histoire de bonne combinaison entre sujet, cadrage et instant. Un déclenchement au bon moment ne rattrape pas une composition mal équilibrée. Et ça … on le sent dès la prise de vue.