Dans la rue, la méfiance envers les photographes est palpable, surtout dans les grandes villes. Les regards accusateurs en disent long sur l’état d’esprit des gens. Certaines personnes se montrent agressives. Ce n’était pas pareil il y a 20 ans. Aujourd’hui, les rares fois où je photographie des êtres humains dans la rue, je déclenche à la sauvette et je m’éclipse.
Peut-on encore photographier dans la rue sans se poser de questions ?

Une societe qui donne tous les droits sans en demander les devoirs…tue à petit feu la liberté du photographe temoin…Le droit à l’image fait partie de ces droits abusivement accordés et usités…alphilge
Eh oui, Fred, nous en sommes là ! A Paris, je me fais peur ! Je sens la tension. D’après Alain Keler, certains photographes étrangers ne veulent plus venir travailler à Paris…On vit chez les fous. On rejette sur d’autres – et les photographes tombent bien – toute la rancœur et la haine refoulée. La loi (typiquement française au point que des blogs étrangers préviennent de ce qu’il en est à Paris) sur le droit à l’image est mal connue. ON A LE DROIT DE PHOTOGRAPHIER. Sauf à violer l’intimité des gens ou à exploiter commercialement les photos qu’on peut faire d’eux ou si elles sont à leur détriment. Le « risque » d’être photographier dans la rue s’apparente à celui d’avoir un accident ou être victime d’une agression. Il n’y a pas d’interdit formel ! La violence dans les grandes villes est sous-jacente. On ne peut plus marcher sans se faire bousculer (délibérément ?). Il y a de la provocation dans l’air à chaque pas. Bientôt on sera agressé parce qu’on siffle ou chante quelque chose qui ne plaira pas à qq un…