Quand on baigne au quotidien dans le tumulte de la ville, cela fait du bien de s’extirper du chaos. Arrivé à saturation, je recharge mes batteries dans les espaces naturels. Je pars alors à la recherche d’endroits vierges de toute pollution visuelle. J’emporte avec moi un 24×36 argentique et quelques pellicules noir et blanc et je suis heureux. J’apprécie les plans d’eau. Ils sont reposants pour les yeux. Par contre, j’ai toujours un peu de difficultés à me remettre en mode photographe dans un cadre naturel au calme plat. C’est un peu plus compliqué pour un photographe citadin de trouver l’inspiration loin de la ville mais pas impossible. Il faut apprendre à gérer les étendues vides. La contemplation au bord de l’eau fait du bien à l’esprit mais ne m’apporte pas toujours l’inspiration.

Je me dis parfois qu’une chambre 4×5 ou un Moyen Format serait parfait dans ce genre d’endroit mais je fais tellement peu de paysage que ce ne serait pas un très bon investissement.
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