
Quand on aime photographier dans la rue, le 35 mm est idéal. Cadrer l’architecture est plus facile qu’avec le 50 mm par exemple. À cette focale, les déformations sont minimes comparées au grand angle. Et de prêt, Il permet d’être plus réactif que le 50 mm qui parfois demande un peu de recul. Si je devais retenir une seule focale pour à la fois pratiquer la photo de rue, partir en voyage et même réaliser du portrait sur le vif, ce serait le 35 mm.


Malheureusement, j’ai abandonné le vieux Canon EF 35 mm sur la baie. C’était une mauvaise idée de le revendre. Il avait pas mal de défauts mais il remplissait bien son travail quand je photographiais dans les rues de Glasgow. En photographie de rue, je peux toujours le remplacer par un zoom Canon 28-105 ou un Tamron 28-75 et rester bloqué sur la focale 35 mm mais il faut avouer que ce n’est pas pareil. Une focale fixe est plus discrète, moins encombrante et souvent plus légère qu’un trans-standard. Le nouveau Canon 35 m F2 IS semble pas mal. Sur le Canon EOS 30v, il serait parfait. Cependant, bien qu’il ait la stabilisation, je le trouve encore un peu cher pour un objectif non professionnel. Et puis, il s’agit seulement de photos de rue.

Tu as raison, c’est l’objectif passe partout. Il y a cependant deux contraintes. La première est celle de devoir être plus près de son sujet, sauf si on veut le situer dans un décor. Le second est l’effet rétro focus du grand angle qui décale les éléments les uns par rapport aux autres alors que le 50 respecte les distances naturelles. On peut dire que le 50 est déjà un petit télé par rapport au 35. Avec le temps, on s’aguerrit et on craint moins de s’approcher. C’est comme cela qu’on finit par utiliser un 28 dans le cas de photo centrées. Je ne sais plus qui disait qu’il faut être dessus (ou dedans) son sujet.
J’ai toujours apprécié cette focale. J’ai utilisé le 35 mm successivement sur plusieurs appareils différents et il me convient toujours autant. Le 28 mm est aussi une focale que j »apprécie pour pouvoir justement travailler au plus près. J’en parlais dans un précédent billet : Le grand angle pour photographier de près dans la rue