Au commencement, on éprouve le besoin de faire de belles images sans vraiment savoir comment cela fonctionne. Plus tard, on s’intéresse à la technique, un peu trop même, à tel point d’en oublier le côté instinctif et de laisser parler ses émotions. Ensuite, on veut se consacrer aux sujets qui plaisent au plus grand nombre mais on se rend vite compte que l’on fait fausse route. Petit à petit, la quête de la belle lumière remplace notre intérêt pour les thèmes majeurs ou les tendances du moment. Alors le sujet n’est plus vraiment l’élément clé de l’image. Reste la lumière.

En résumé, je ne cherche plus à être complaisant. Les sujets sont ce qu’ils sont et peu importe que mes images ne fassent pas rêver. Ce qui m’importe c’est de travailler la lumière. De toute manière, rien n’est jamais vraiment extraordinaire dans mon environnement.
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