Je connais peu de photographes qui ne soient pas portés sur le matériel. L’objet à fabriquer des images est, pour beaucoup, aussi important que les images elles-mêmes, si ce n’est pas plus. Avez-vous déjà rencontré un photographe vous dire qu’il se fiche éperdument de l’équipement avec lequel il photographie ou pourrait photographier ? À part quelques rares grands auteurs photographes de notre temps comme Clemens Kalisher, je n’en connais pas.
Et toi ? Plutôt matos ou plutôt pas ?
Plutôt oui, Pierre. Il y a des boîtiers et des objectifs qui me font très envie mais qui sont hors de portée pour mon budget. Alors, je continue à photographier toujours avec le même équipement depuis des années.
Idem et j’achète d’occasion…La course à l’armement a du bon..
à moins de gagner au loto!
Alors oui effectivement, un somme importante qui tombe du ciel, cela change tout et permettrait même de goûter à d’autres formats de boîtiers.
Attention à la course au matériel, camarades photographes ! C’est un piège ! Ce sont les amateurs qui font vivre les plus grandes marques, pas les professionnels. Certains pro ont fait leur carrière avec le même matériel pendant 50 ans (si, si !).
Hors besoins avérés d’un matériel au top et pour des raisons précises (macro, sport, photo des étoiles, etc.) il faut se faire plaisir avant toute chose et cela ne doit pas être freiné par l’achat de matos.
Juste un conseil (si je puis me permettre) : achetez d’occase (dans de bonnes conditions) votre matos minimum, genre Leica M4 avec un Summicron de 35 (maximum 2 000 euros quand même mais vous aurez un Leica) ou un bon compact en plastique avec flash (c’est ce que j’utilise pour mes photos de famille, en argentique, avec tirages 10×15).
La photo, c’est avant tout savoir les faire, le matos n’est qu’accessoire très souvent.
Histoires de photos 
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