Merci à vous artistes photographes

Les photographes célèbres qui m’ont donné envie de pratiquer le noir et blanc sont trop nombreux pour les énumérer tous. Je peux en citer quelques-uns qui me viennent en tête comme : Isabel Muñoz, Jean-Philippe Charbonnier, Ralph Gibson, William Klein, Joseph Koudelka, René Burri, Raymond Depardon, Sabine Weiss, Bill Brandt, Peter Lindbergh et j’en passe. J’étais très impressionné par la force du noir et blanc chez certains d’entre eux et je le suis toujours. Il y a dans leurs images un vrai langage du noir et blanc. Plus que des photographes, ce sont de véritables artistes.

En noir et blanc, l’écriture demande une lecture particulière de la lumière. Le monochrome ne doit pas être choisi en seconde chance pour sauver une image dépourvue de belles couleurs comme on le voit trop souvent sur le net. Il doit être pensé sur le terrain, pas sur un écran d’ordinateur. L’exercice n’est pas évident parce que nous voyons en couleur et qu’il est difficile de faire abstraction des couleurs surtout quand elles sont attrayantes. À la rigueur, il vaut mieux fermer les yeux et imaginer la scène en noir et blanc avant de déclencher.

Je ne ferai jamais aussi bien que ces maîtres du noir et blanc et je ne parle même pas de l’aspect artistique. J’observe encore et encore leurs travaux depuis des années avec beaucoup d’admiration et je sais que jamais je n’atteindrai ce niveau. Ce n’est pas grave. Je continue à m’investir dans la prise de vue en noir et blanc argentique parce que j’aime profondément ce support. Ce n’est pas du snobisme. Je ne suis pas du genre « hipster » comme le disent les jeunes. J’adore la beauté du noir et blanc argentique quand il est bien traité, un point c’est tout. Et je remercie ces artistes photographes de m’avoir offert cette passion pour le noir et blanc.

Photographe portrait famille Pérenchies.