J’ai choisi le noir et blanc parce que l’écriture photographique est plus facile sans les couleurs.
Le noir et blanc m’aide à aller à l’essentiel. Avec la couleur, j’ai tendance à partir vers la belle photo. Or ce n’est pas ce qui m’intéresse. Ce qui compte, c’est l’ambiance et le rendu des nuances et ce quel que soit le sujet. La qualité de l’image passe en second plan. Alors qu’en couleur, j’essaie d’être juste, le noir et blanc me donne le sentiment d’être plus libre dans l’interprétation des choses.

Néanmoins, j’aime la photographie couleur quand elle est signée Pascal Maître, Alex Webb ou Harry Gruyaert, celui qui considère la couleur comme « l’émotion de la photographie ». Ce sont des photographes hors pairs, de véritables coloristes et je n’ai pas leur talent.




Photographies noir et blanc argentiques numérisées.
Comme c’est drôle ? Tu vois pour moi, c’est le contraire mais j’ai toujours eu plus de difficulté à voir en noir et blanc…
Mais je te l’avais déjà dit, j’aime ta façon de traiter la couleur. Pour moi, la couleur ajoute plus de contraintes.
Bonjour Fred et bonne année photo..!!
Quand je regarde vos tirages.. Je sais .. Ce sont des tirages numériques.. Mais je suis toujours émerveillé par la netteté de vos images, la profondeur des noirs . La qualité et le contraste des blancs… Je m’efforce d’obtenir cette qualité d’image avec mon Bronica 6×6 mais après scan, je suis toujours très déçu de ne pas arriver à ce niveau..?? C vrai que je n’utilise pas light room ou photo shop ensuite… Est ce là la raison de mon échec …??? Bien à vous Fred .. Alphilge
Bonjour Alphilge.
Je vous remercie pour vos voeux et vous souhaite en retour une excellente année 2015. Photoshop apporte vraiment un plus aux images scannées. Je ne peux pas le nier. D’ailleurs, au moment du scan, je m’arrange pour me laisser une grande marge de manoeuvre dans le but de finaliser les niveaux, contrastes et netteté dans Photoshop CS5. Mais je pense qu’il est primordial d’exposer la pellicule le mieux possible. Le développement doit être irréprochable et le scan doit respecter le rendu de l’image présent sur le film. Je vous avouerai que toutes mes photos ne sont pas du même niveau. Certaines n’ont pas un beau rendu. Celles là, je ne les montre pas.
Amitiés Alphilge.
Bonsoir,
J’ai récemment découvert ton site que j’aime bien parcourir. En lisant cet article qui me plaisait rien qu’au titre, les lignes « Ce qui compte, c’est l’ambiance et le rendu des nuances et ce quel que soit le sujet. La qualité de l’image passe en second plan. » ont eut un effet de résonance chez moi tellement j’avais l’impression que c’est moi qui les avais écrites !
Sinon, je voudrais en profiter pour te demander si tu as décrit ton workflow dans des billets précédents (développement à la main, par un labo, méthode de numérisation?), je te demande ça, car j’ai quelques pellicules couleur qui attendent dans un tiroir et ton site m’a donné l’envie de les utiliser malgré leur âge.
Bonjour et merci d’avoir pris la peine de commenter ce billet. Concernant ma façon de procéder en argentique, c’est simple, je fais développer les pellicules par un laboratoire et je scanne moi-même les négatifs.
Le plaisir est pour moi 🙂
Merci pour ta réponse quant à façon de procéder, je n’ai pas encore cherché de mon côté, mais as tu des conseils particuliers pour scanner ses négatifs?
Bonjour.
C’est ce que je disais plus haut, je finalise les scans dans Photoshop pour mes propres scans. Quand je numérise, je limite les contrastes et enregistre le maximum de dynamique possible avant de passer à la retouche logicielle. Sinon, lorsque je numérise des films noir et blanc pour les autres, je fais un scan brut de manière à les laisser retravailler les fichiers dans Lightroom ou Photoshop.