
D’abord, on aurait pu me prévenir que la photo argentique était révolue. Et moi qui continue à photographier avec de la pellicule et on ne me dit rien.
Je viens de lire un « Twitt » : » C’était au temps de l’argentique… Une vraie loterie… ». Je me suis senti ringardisé en un instant. L’argentique, c’est du passé. Il faut que je réagisse, que je me mette à la page.
C’est vrai, en argentique les résultats sont plutôt aléatoires. Comment peux-tu être sûr de ne pas avoir raté toute une série de photos ? Impossible à vérifier ! Tu ne peux pas visualiser ton travail, c’est assez Rock’n Roll, non ? En fait, tu appuies sur le déclencheur mais te ne sais pas comment la photo a été prise, il n’y a même pas d’exifs, Mdr. C’est un coup de bol si tu récupères une image à peu près correcte. L’argentique, c’est une question de chance.
Avec son Nikon D5100, Jacques peut facilement réaliser 200 prises en une heure. Grâce aux cartes mémoires à grande capacité et surtout grâce à la gratuité du numérique, on peut espérer en sélectionner au moins une ou trois photos sur les 200 ou 300 déclenchements. Et puis le reste, on le rattrape avec Lightroom. Comme le dit souvent Jacques : « En shootant à mort, tu assures ». La photo argentique, c’est une vraie loterie.
Finalement, je me rends compte que j’ai toujours eu de la chance. Sur 36 vues, j’en retiens en général une quinzaine. Les photos ratées à cause d’une erreur d’exposition sont plutôt rares. Mais ça, c’est parce que j’ai un bon appareil.
Bien dit.