Les célèbres photographes du National Geographic m’ont appris à aimer la photo de paysage au grand angle. Dans leurs images mythiques, les grands espaces sublimés par une lumière magnifique sont riches en détails du tout premier plan à l’horizon grâce à une profondeur de champ maximisée. J’ai vite compris le potentiel de ces objectifs qui offrent une vue élargie de la scène. Par contre, avec un grand angle, les éléments paraissent plus éloignés comparés à une focale standard. Pour mieux apprécier les éléments du premier plan, il faut donc s’approcher.
J’ai bien mémorisé ce principe et depuis je m’arrange pour photographier mon sujet principal au plus près, comme ici avec les pieux de bois plantés dans le sable. Le diaphragme est fermé à F/16 quand c’est possible. En argentique, quand je photographie les paysages ou la plage, la mesure est de préférence réalisée avec un posemètre à main afin d’obtenir une exposition optimale pour le négatif. Du coup, je ne suis pas tributaire des ciels éblouissants qui trompent la mesure du boîtier. Les photos sont prises à main levée et donc sans trépied, alors je m’assure que la vitesse ne descende pas en dessous du 1/125 ème surtout s’il y a du vent. Si nécessaire, j’ouvre le diaphragme d’un cran ou deux quand la lumière est faible.

Bernard Plossu avait définitivement abandonné le grand angle pour revenir au 50 mm. J’ai envie de faire l’inverse. Le 50 mm a pris tellement d’importance ces derniers temps que j’avais oublié les avantages du grand angle en photo de paysage.
Les objectifs grand angle que j’apprécie sur mes boîtiers 24 x 36 sont les 17-40 F/4 L, 24 et 28 mm fixes. C’est une question d’habitude. Les ultra grand angles déforment un peu trop à mon goût. Ces objectifs sont polyvalents et servent également en photographie de rue par exemple. Les modèles coûteux ouvrant à F/1.8 ne sont pas obligatoires pour ce genre de travaux. Un bon objectif ouvrant à F/2.8 sera utilisé le plus souvent à son ouverture optimale au alentours de F/8 F/11. Il est quasiment impossible de faire la différence avec un modèle de la gamme pro dans ces valeurs.
Contrairement à ce que certains pensent, je ne trouve pas les filtres colorés utilisés en noir et blanc argentique pour densifier le ciel et augmenter les contrastes nécessaires même en photo de paysage. Le seul filtre que j’emploie volontiers sont les filtres UV qui protègent la lentille frontale de l’objectif. Le sel marin disséminé par les vents abîment sérieusement les surfaces fragiles de l’objectif. Si les contrastes ont besoin d’être améliorés, cela se passe au niveau du scan et du post-traitement Photoshop.
un p’tit moment sans venir….et…ohhhhhh……belle photo…..
Merci Pascal.
Superbe, effectivement!
Merci Cécile.
Magnifique!!!
Merci Suzanne.
Chouette photo, effectivement le grand angle a ses avantages en paysage.
Merci bien Laurent.