
L’Olympus OM 2000 m’accompagne partout et je commence vraiment à l’apprécier.
J’aimais déjà son prédécesseur l’OM2n dont je me suis séparé un peu trop vite pour le remplacer par un reflex autofocus Canon. Quelle idée ! Enfin, l’Olympus OM 2000 me permet de renouer avec les fameux objectifs fixes Zuiko lumineux et la mise au point au stigmomètre. Le boîtier est un 24×36 on ne peut plus classique. Son viseur est très clair et bien dégagé. Il est léger et facile à utiliser. Les réglages ne posent aucun souci. Quand on photographie depuis des années avec le même type d’appareil, on s’y retrouve facilement. Et une personne qui débute en photo argentique s’adaptera rapidement. Ici on ne se complique pas la vie avec une multitude de boutons dont on ne se sert jamais. Les opérations principales à effectuer sont vitesses et diaphragmes.
L’OM 2000 possède en plus, par rapport aux autres appareils de sa génération, une mesure spot via un sélecteur sur le côté gauche. La mesure spot est assez rare sur ce genre d’appareil photo et s’avère appréciable pour exposer juste quand les conditions de lumières sont délicates à gérer. Par contre, il faut régler les ISO manuellement. L’OM 2000 ne le fait pas automatiquement comme sur les reflex argentiques récents grâce au codage DX. Il m’arrive d’oublier de tourner la molette quand je change de pellicule. L’OM 2000 a tendance à surexposer légèrement mais c’est une sécurité en argentique. Avec les négatifs noir et blanc, il faut exposer pour les ombres sous peine d’enterrer les noirs. Ce que j’aime particulièrement sur ce petit boîtier, c’est la prise en main qui est très bonne. Le chassis inspire confiance. Il est très solide tout en étant léger. L’OM 2000 est aussi très compact et c’est ce que je recherchais pour de la photo de tous les jours.
c’est beau l’amour 😉
Bonsoir Fred, Effectivement, la mesure Spot est assez rare sur les appareils photos. Olympus avait déjà sorti un modèle utilisant cette mesure, l’OM-2 Spot-Program. Je ne me suis jamais intéressé à l’OM-2000 et c’est certainement une erreur. Pour moi, cet appareil n’a pas été fabriqué par Olympus mais par COSINA. D’ailleurs la griffe accessoire pour le flash n’a pas les contacts spécifiques constructeurs ( les deux contacts en avant du contact central ). Résultat je suis passé à coté de sa capacité de mesure spot !… Pour la sur exposition, c’est peut-être lié à l’âge de l’appareil, j’ai plusieurs OM-2 et j’en ai un qui dérive un peu par rapport aux autres. Quand on a les services manual des constructeurs, on peut refaire les réglages. Pour ce qui est des objectifs Zuicko, on trouve facilement les objectifs standards en occasion.. Mais, pour les objectifs un peu plus spécifiques 35 mm f 2.0 ou 28 mm f :2.0 ( bref, les plus lumineux en grand angle ), ce n’est plus la même histoire.
La mesure Spot et le 1/2000 ne sont pas seulement ses deux atouts. Il est bien construit, solide, avec une bonne prise en main. J’ai adoré photographier dans la rue avec l’OM 2000. Je me fichais pas mal de savoir qu’il était fabriqué par Cosina parce qu’à l’usage, il répondais parfaitement à mes besoins sur le terrain, mis à part son déclenchement bruyant, mais finalement pas pire que le Nikon Fm2. Je n’aurais jamais dû le revendre. C’était une idiotie.
Et oui, je ne comprendrais jamais pourquoi on revend un appareil photo qui donne satisfaction. Surtout si on a réussi à le « dompter » et que l’on est presque capable de savoir quelle sera la photo avant de la prendre. Effectivement, j’ai un T-60 ( mécanique similaire à l’ OM-2000) et il fait un bruit d’enfer ( oui, je sais, j’exagère un peu ) par rapport à mon OM-1. Par curiosité, j’ai regardé si l’ OM-2000 était disponible en occasion et … c’est introuvable !