
Les dernières commandes de numérisations que j’avais encore à traiter sont terminées. Je n’ai plus de travaux clients en cours et aujourd’hui le temps est décidément trop maussade pour une sortie photo. J’ai donc un peu de temps devant moi. J’en profite pour scanner les quelques diapos dont celles du Canada restées dans l’ombre depuis trop longtemps. Parmi les photos de lacs, de forêts et de côtes sauvages du Québec se cachent des diapos un peu plus insolites. Ce sont avant tout des anecdotes très personnelles et des bons moments passés entre amis à Montréal. Les scans de ces diapositives couleur ne feront certes pas l’objet de tirages Fine Art mais pourront éventuellement servir à l’édition d’un recueil de souvenirs sous forme de livret commandé chez Blurb par exemple.
Aujourd’hui, plus personne ne projette ses diapos sur le mur du salon et beaucoup de souvenirs dorment dans les placards ou le grenier et finissent par être oubliés. Numériser des photos de vacances puis les enregistrer sur DVD ou sur disque dur, cela ne sert à rien si personne ne peut les voir. Personnellement, je n’ai pas envie de poster, partager certaines images sur le net. Nos vieilles diapositives reprennent vie grâce au format numérique à condition d’utiliser les scans pour des impressions papier ou mieux, une compilation des meilleurs moments dans un livre photo. Un livre photo peut devenir un bel objet que l’on pourra conserver des années et aussi transmettre, alors qu’un fichier numérique a une espérance de vie très courte.
Totalement d’accord.
Raisonnement valable même pour les photos numériques : je me suis décidé à faire un recueil annuel de mes photos préférées (ie 1 livre par an).
C’est un rapport complètement différent avec les photos que la visualisation sur écran.