Photographes de rue, le soleil est votre allié

… mais ça, vous le saviez déjà.

Je n’ai pas encore fait développer les dernières pellicules noir et blanc et j’attends avec impatience de voir les scènes de rue que j’ai prises ce dimanche. Pour l’instant je me contente de ressortir cette photo prise cet hiver sur un pont, au dessus de canal de la Deûle, dans le Nord. Bon, je suis toujours et encore en retard quant à la numérisation de mes propres négatifs mais c’est l’histoire d’une semaine. Il s’est passé tellement de choses devant mon viseur ce weekend que j’espère ne rien avoir loupé. Tout est allé très vite. J’ai déclenché sans réfléchir. Ces derniers temps, je commençais à filer un mauvais coton en essayant d’économiser un maximum de vues. C’est idiot. Il faut que je revienne à mes fondamentaux d’avant : photographier à l’instinct.

Photographes de rue, le soleil est votre allié

Le soleil a amené une foule de gens sur les quais du port de plaisance et forcément, j’en ai profité pour m’adonner à mon sport favori : la photo de rue. Quel plaisir de renouer avec la photo de rue sous un soleil de printemps. Grâce à cette quantité de lumière, on peut étaler la profondeur de champ tout en conservant une vitesse relativement rapide. A F/16, tout est net. Si on choisit de construire des images complexes avec un premier plan proche net et un arrière plan détaillé, sous un beau ciel bleu et beaucoup de lumière, on peut photographier à F/16 sans avoir recours à des vitesses lentes. Mon Olympus OM argentique était chargé en négatif Kodak Tri-X. Autrement dit l’appareil était réglé sur 400 ISO et je ne suis jamais descendu en dessous des 1/500 de seconde. C’est pratique pour figer les passants dans la rue. Ah oui, je vous rappelle que pour être absolument sûr de figer une personne en mouvement, il faut compter environ 1/500 de seconde, surtout si celle-ci est proche. Pour les flous, il faudra repasser un peu plus tard.

La lumière étant constante, pour effectuer les réglages, il n’y a rien de plus facile. On passe facilement d’un couple vitesse/ouverture à un autre. Par exemple, avec une exposition réglée sur 1/500 à F/16, la pellicule ( ou le capteur ) reçoit la même quantité de lumière qu’avec le couple 1/4000 à F/5,6. En plein soleil, comme référence, on peut s’inspirer de la règle du F/16 qui consiste à choisir la vitesse la plus proche de la valeur ISO de la pellicule ( ou celle du reflex numérique ). Ainsi, pour 400 ISO, cela me donne 1/500 à F16 et pour 100 ISO, on choisira 1/125 à F/16. Si on ouvre de deux ou trois crans le diaphragme, il suffit d’augmenter d’autant la vitesse. Je vous avouerai que je ne travaille pas systématiquement de cette façon puisque les reflex Canon argentiques que j’utilise sont pourvus d’une mesure de la lumière fiable et performante. Mais quand on ne dispose pas de cellule, c’est une méthode efficace et simple à appliquer.

Savoir capturer une belle lumière avec des ombres marquées ou des couleurs vives est un avantage en photographie. Et quand on a compris l’intérêt que représente le soleil sur le plan technique, le photographe de rue a tout gagné.

Cours photo dans le Nord.

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Retour en haut ↑

%d blogueurs aiment cette page :