Je regrette avoir vendu le Pentax argentique et le 28 mm. Aujourd’hui, je suis privé de grand angle fixe et cela me manque terriblement en milieu urbain. Je ne peux pas dire que l’objectif était une pure merveille mais il m’a bien aidé pendant ces 22 années. Compact, léger et lumineux, le 28 mm F2.8 était pratique pour photo de rue en toute discrétion. J’ai aussi le 17-40 F4 de chez Canon. Je pourrais très bien l’utiliser comme un 28 mm et ne pas zoomer, mais il volumineux et lourd. Les focales fixes sont en général plus discrètes que les zooms et parfois plus efficaces aussi.

Aujourd’hui, si je pouvais investir dans un objectif, ce serait très certainement un Canon EF 28 mm F1,8. Autant sur un reflex numérique, cet objectif fixe ne me semble pas pertinent, autant sur un reflex argentique, c’est un outil idéal. D’ailleurs, il a été conçu et mis sur le marché à l’époque où l’argentique dominait. Cet objectif lumineux est aussi très utile la nuit. Les illuminations de Noël vont bientôt faire leur apparition et je serais heureux de reprendre la photo nocturne avec de la pellicule couleur. Je pourrais me rabattre sur son petit frère, le F2,8 mais la mise au point manuelle n’est pas pratique et son autofocus un peu lent. Il existe une nouvelle version améliorée de ce 28 mm F2,8. Il est doté d’une motorisation rapide et d’un système de stabilisation d’image. Malheureusement, il n’est pas abordable du tout. Je ne comprends pas la politique de prix de Canon sur ce coup là.

Le 28 mm serait monté en permanence sur le Canon EOS 30v. Ce reflex argentique est lui aussi assez compact et très efficace quelques soient les situations. Actuellement, c’est le 50 mm F1,4 que j’utilise le plus sur ce boîtier. Le 50 mm est l’objectif universel en 24×36. Mais grâce au 28 mm, je pourrai à nouveau conserver une certaine proximité avec les gens et embrasser les façades des immeubles sans devoir reculer de trente mètres.
J’ai mis le temps mais voilà, le 28 mm a fait son retour dans le sac photo. Au départ, je pensais poursuivre la photo loisir avec des appareils mécaniques ou semi-automatiques mais finalement j’ai dû renoncer aux Olympus et Pentax que j’aimais utiliser dans la rue. Je ne vois plus assez bien dans ces viseurs un peu étriqués alors j’ai préféré travailler avec un reflex autofocus Canon EOS 30v et un objectif 28 mm à petit gabarit. Voici la première photo avec le Canon EF 28 mm F2 IS.
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Tu me tentes là, avec ton 28mm 🙂 . J’aime bien le 50mm f/1.4 mais c’est vrai qu’en ville, on manque rapidement de recule avec cette focale… Et puis un bon 28mm, sans vignetage marqué, pour les paysages, c’est beau.
Tu me tentes aussi 😉
C’est marrant, je me suis débarrassé de mon Fuji X100 un peu parce que j’avais de la peine à m’habituer à sa courte focale mais maintenant il me manque et j’attends impatiemment les nouveaux objectifs pour le X Pro-1 (2013).
Pour ma part, je viens d’investir dans un Sigma 30mm d’occasion et j’en suis ravi, le piqué est excellent, il est léger, bref, c’est rapidement devenu mon objectif de prédilection.
Je ne l’ai par contre jamais testé en argentique.
Ha ? Le sigma est adaptable sur un 24×36 ?
Je l’utilise sur mon 50D, mais il est en monture EF donc techniquement on peut s’en servir sur un 24×36.
Cela étant cela ne m’étonnerait pas qu’un vignettage apparaisse. A tester quand j’en aurai l’occasion, mais d’expérience ça peut donner des résultats marrants. 🙂
Toujours très pointu sur le côté technique, mais les photos ne sont pas seulement là pour aérer. Belle illustration du propos que cette première photo en particulier dans laquelle le sujet semble évoluer dans un décor cyclopéen tant la profondeur de champ est grande !