On m’a récemment demandé ce que je faisais de mes négatifs argentiques une fois développés.
La question peut sembler étrange pour un adepte de la photo argentique. Moi je la trouve légitime. Nous vivons dans un monde où tout est immatériel, virtuel, numérique, alors pourquoi stocker des négatifs et des diapos ?
Pour répondre à cette question, je dirais simplement que je fais comme vous. Je stocke les négatifs comme vous le faites pour vos photos numériques sur un disque dur. Les photos prises en argentique sont numérisées à l’aide d’un scanner dédié à la photographie. J’enregistre les photos numérisées sur disques durs et je conserve précieusement mes négatifs à l’abri de la lumière et de l’humidité dans des classeurs et boîtes d’archives, au cas où un disque tomberait en panne. Cela se produit plus souvent qu’on ne le pense. Je conserve donc précieusement les négatifs. Ils sont pour moi les fichiers originaux de mes images.
Il m’arrive de temps en temps d’imprimer les images qui me plaisent le plus. C’est encore une autre façon de sauvegarder ses précieux clichés.
Numérisation de négatifs noir et blanc : Tarifs.
J’avais acheté un classeur réservé aux négatifs – car j’avais toutes ces enveloppes avec ces négatifs. J’y tiens aussi énormément, surtout pour mes clichés en noir et blanc de NY il y a quinze ans et lors d’une tempête de neige dans les Appalaches, le ciel était marron.