
J’ai essayé la street photography avec le reflex numérique EOS 550D.
Je n’ai pas encore l’habitude de pratiquer la photographie de rue en numérique. Je préfère pour l’instant les reflex argentiques et une bonne pellicule noir et blanc. J’ai quand même voulu essayer le 550D sur ce terrain avant de m’en séparer. Le principe de la prise de vue reste le même. Il faut juste faire attention à ne pas brûler les hautes lumières. Le 550D n’encaisse pas les écarts de lumières comme une pellicule couleur. C’est valable pour quasiment tous les appareils numériques d’ailleurs. En fait, je raisonne comme lorsque je photographie avec une diapositive.
Jusqu’à présent, l‘EOS 550D m’a surtout servi à couvrir quelques mariages, des évènements sur scène et à photographier la nuit. Je rends hommage au capteur qui permet de monter à 1600 ISO sans trop altérer la qualité de l’image. C’est véritablement un avantage de poids. Si je devais conserver ce boîtier, ce serait pour lui associer une ou deux focales fixes. Personnellement, j’aurais aimé un 28 mm F1,8 pour me rapprocher du 50 mm standard. Le Sigma 30 mm est très bien mais n’est pas compatible avec mes reflex argentiques. Les objectifs fixes sont peu encombrants et ultra efficaces. Avec le 17-40 F4 L, on me voit arriver de loin. Bonjour la discrétion dans la rue.
En pratique, le 550D me permet de travailler un peu comme avec mon EOS 3. Je règle l’exposition au préalable, cela me permet de me concentrer sur les déplacements du sujet. Ou alors, j’utilise la mesure spot et je mémorise l’exposition dans la foulée. Sur le terrain, rien de bien différent, si ce n’est que le viseur du 550D est un peu étriqué. Rien à voir avec le Canon 7D par exemple. Pour moi, le confort de visée est un critère essentiel dans le choix d’un appareil photo. L’autofocus du Canon 550D est tout de même performant, ce qui le rend intéressant pour la photographie de rue où une mise au point précise et rapide est cruciale, à moins d’opérer en hyperfocale.
C’est au niveau du rendu des couleurs, des nuances et l’aspect écran de télévision que j’adhère moins. Les images sont trop brillantes et moins subtiles qu’en argentique. Les photos prises avec le 550D sont pourtant réalisées en RAW et retravaillées avec Lightroom. Mais je ne retrouve pas le côté plus naturel d’un Nikon D300s, D700 ou d’un EOS 5D MKII. Le 550D délivre des images un peu trop flatteuses à mon goût. Même le Pentax K5 me paraît plus soft que le 550D. Les amateurs non avertis diront que je pinaille et c’est vrai. Mais, je risque fort d’aller au-delà de la simple passion pour la photographie. Alors, j’aurai besoin d’un reflex qui tienne la route. Si je saute le pas vers la photographie professionnelle, je passerai sans nul doute au plein format.
Je ne peux pas dire que le 550D est un mauvais boîtier, bien au contraire. Il ne répond tout simplement pas à mes besoins. Après tout, je ne l’ai pas acheté. J’ai eu la chance de remporter un concours photo. Par contre, si vous vous lancez dans l’achat d’un premier reflex numérique, il est parfait. Son prix a terriblement chuté depuis l’arrivée du 600D. On le trouve maintenant à 500 euros sans objectif.
Je n’ai pas encore l’habitude de pratiquer la photographie de rue en numérique. Pfffffffff à mourir de rire! t’en as pas marre de te la jouer vieux photographe de l’argentique! C’est pathétique ce site!
Passes ton chemin alors.
Quelle agressivité pour si peu de choses.
Revenons au calme et résumons nous !
Pour votre info, je suis un très grand adepte de la « street views » et ce depuis très longtemps (30 ans au bas mot).
J’ai donc nécessairement commencé « la photo de rue » avec un reflex argentique 24 x 36, un canon F1 pour ne pas citer la marque…un objectif 50 mm de la même marque qui ouvre à 1.4 et asphérical en plus pour les puristes…un must à l’époque. Mes pellicules : HP5 ou TRIX 400 asa (iso) pour le noir et blanc. Pour la couleur, je travaillais en « inversible » (film dia) avec des pellicules Ektachrome équilibrées pour la lumière du jour ou artificielle(parfois avec des filtres de conversion pour éviter les dominantes couleurs) et je développais le tout et réalisais personnellement les tirages sauf pour les Ekta que je confiais au labo…
Actuellement, je travaille toujours le noir et blanc avec mon vieux F1 mais je ne fais plus de labo. Uniquement la numérisation et le tirage des mes pelloches.
Nous arrivons tout doucement dans le vif du sujet.
Voici maintenant près de 5 ans, j’y ai mis le temps, je suis passé au numérique avec un Canon 5D Mk…(full frame puisque je travaillais en 24 x 36 donc avec la visée reflex) et une optique merveilleuse Canon EF 24-70mmf/2.8 de la série L (caillou pas donné hélas). Boîtier et objectif sont tropicalisés donc super pour la « street photography » et je fais toutes mes prises de vue en couleurs avec ce matos (parfois en plus avec un super grand angle ou un moyen téléobjectif).
Nous y sommes !!! Le 550D. Eh bien, j’en ai acheté un comme second boîtier (j’avais d’abord pensé au 7D) et j’en suis « ENCHANTE », une vraie merveille et sans casser la tirelire(attention quand même à la pluie, il n’est pas tropicalisé) L’objectif…vous allez rire…un canon EFS 18-200mm IS qui ouvre au mieux à f/3.5. Les résultats : Excellents. A ce sujet, vous pouvez aller sur le site de l’internaute photo, j’y dépose régulièrement des photos. Mon pseudo est repris ci-dessous. Pour les autres, je suis à leur disposition pour leur envoyer quelques « shoots » par mail…si Monsterfred laisse passer l’intégralité de mon petit contrendu…d’avance merci à lui.
Bon shooting à vous tous et amitiés à Monsterfred
Philippe de Feluy
Dommage qu’il ne te corresponde pas. En tout cas il représente un excellent rapport qualité prix et si tu comptes le vendre, envoie moi ton offre par mail 😉
Une énigme : dans les 16 images de ma série India on the move, certaines ont été réalisées au 5DM2, d’autres au 550D. Which is which ? 🙂 Si si, il y a des différences… Mais j’adore me balader avec le 550D équipé d’une focale fixe 20, 28, 35 ou 50mm. Avec les zeiss, il fait des merveilles. Même si la magie du capteur Foveon évolue sur une autre planète. Amitiés, Bruno