C’était un rêve d’ado : partir au Québec.
Nous avons tous un rêve de gamin qui nous poursuit parfois toute une vie. Adultes, nous laissons souvent de côté nos rêves de conquêtes et d’aventures. Mais il arrive que nos rêves prennent forme et sur le moment, nous avons du mal à y croire. Le mien, c’était de partir à la découverte des paysages grandioses du Canada.
Je voulais voir les paysages magiques du Québec en automne et admirer les couleurs rougeoyantes des arbres qui se reflètent dans l’eau. J’espérais photographier les ponts couverts en bois. Je m’attendais à voir des lacs d’un bleu profond. J’imaginais les maisons colorées dans des villages au charme incroyable. Je me voyais parcourir les sentiers tranquilles de forêts majestueuses.
Nous avons atterri, ma blonde et moi, à l’aéroport de Mirabel au Québec. C’était en 2004, en septembre.
Nous avons rejoins un ami génial, Matthieu, un expatrié Français vivant à l’époque à Montréal. Il s’était trouvé un job quelconque, histoire de se payer des vacances prolongées sur le continent nord-américain. Aujourd’hui, il vit et travaille au Vietnam après un an d’escapade en Australie et deux ans d’expérience comme prof d’anglais en Thaïlande.
Nous sommes partis tous les trois sur les routes du Québec. Nous avons loué une voiture à Montréal pour rejoindre Tadoussac où nous avons passé la nuit. Bien connu des touristes, Tadoussac est un ravissant petit village perché avec un panorama magnifique sur l’embouchure du fjord de Saguenay. Après un détour par Les Escoumins, nous avons longé le fjord de Saguenay, en espérant au passage apercevoir des baleines. Mais en vain, pas de cétacé à l’horizon.
Les paysages du Québec sont vraiment magnifiques, mais la luminosité est particulièrement forte. Les contrastes étaient tels que l’EOS 10D avait des difficultés à gérer l’exposition. C’était mon premier reflex numérique et je ne le connaissais que depuis quelques mois. Heureusement, j’avais pris un boîtier argentique et de la Fuji Velvia, tandis que ma blonde doublait les prises de vues avec son Canon G5.
J’avais assuré le coup en emportant tout ce que je pouvais comme matériel photo. Je ne voulais pas me limiter en possibilités de prises de vue ni en nombre de clichés : quatre objectifs, dont le 17-40 F4 et le 70-200 F4, des batteries de rechange, un disque dur nomade, le flash externe… Seulement, le dos en a pris un coup pendant les longues marches sous le soleil et en pleine nature. Faut dire que je ne m’attendais pas à de telles températures en arrivant à Montréal. J’ai fait connaissance avec l’été indien, le vrai. De plus, les distances ne sont pas toujours indiquées et quand vous voulez rejoindre une jolie rivière au milieu d’une vallée boisée, vous ne savez pas combien de kilomètres il faut parcourir ! Heu, de miles…
Idem pour trouver les ponts couverts. Les cartes routières indiquent bien la présence de ces constructions en bois mythiques, mais sur les petites routes rurales, ce n’était pas évident de les trouver. Les ponts couverts me rappelaient le film » Sur la route de Madison » avec Meryl Streep et Clint Eastwood jouant le rôle d’un photographe du National Geographic. Il était hors de question de quitter la région sans avoir vu ce beau patrimoine québécois.
Aller à la découverte des paysages somptueux du Québec est une expérience inoubliable. J’avais enfin réalisé un rêve de jeunesse. J’ai conservé précieusement ces souvenirs incroyables et pas seulement la beauté de la nature. Car nous avons aussi rencontré des gens charmants, goûté aux plaisirs de la ville de Montréal et partagé tous les trois, un moment fort au Festival du rodéo de St-Tite.
Je sais que nous y retournerons un jour, ma blonde et moi – j’adore les expressions québécoises … La prochaine fois j’aimerais fixer sur pellicule les paysages en hiver avec les lacs gelés, les chiens de traineaux, les chalets sous la neige…
Un grand merci à mon ami l’expat de nous avoir fait découvrir ce beau pays.
C’est magnifique surtout avec ces couleurs automnales !
Des photos qui font rêver. Le flamboiement des arbres à l’automne est superbe et que dire de son reflet sur l’eau? Ce sont de magnifiques photos.
Bonne journée.
Hello!
C’est un des mes rêves, cette région… Avec le Tibet.
Cette photo est juste splendide :
http://www.flickr.com/photos/monsterfred/4989836440/
Bravo et ton blog est toujours aussi agréable à parcourir! 🙂
A+
Tom
Bonjour Tom.
Le Tibet est une région que beaucoup de photographes et vidéastes rêvent de visiter. Les couleurs vives et les contrastes fort, les espaces grandioses et les coutumes ancestrales, un vrai régal. Mais le Tibet est certainement moins facilement accessible que le Canada.
Je ferai un autre billet prochainement sur le Québec et notamment la ville de Montréal où je me suis senti tellement bien que j’aurais aimé y vivre quelques années.
On n’en finit plus de parcourir tes histoires de photo, mais voilà que j’en découvre une nouvelle façette: Bien vu les couleurs de l’automne Québécois Fred ! Si tu reviens shooter à Montréal, fais moi signe il me fera plaisir de t’accompagner ! Et pour les photos d’hiver, viens plutôt au moment des fêtes alors, pour les illuminations des maisons ça en vaut la peine
Mon plus grand bonheur serait de revenir au Québec et de revoir Montréal. Les gens sont formidables et la région tellement agréable. Ce sera avec plaisir d’aller à ta rencontre. A bientôt.